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le Jeudi 10 juillet 2014 4:00 Volume 31 Numéro 21 Le 4 juillet 2014

Le George Morris Centre n’est plus

Le George Morris Centre n’est plus
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Le George Morris Centre (GMC) a annoncé, le 19 juin dernier, qu’il dissoudra son organisation au cours de l’année pour, conformément aux souhaits de Feu George Morris, transférer ses actifs nets, en guise de don, à l’Ontario Agricultural College (OAC), un collège fondateur de l’Université de Guelph.

Lors de sa création en 1998, le George Morris Center, situé à Guelph, en Ontario, était le seul centre de recherche agroalimentaire indépendant alors qu’il existe aujourd’hui plusieurs autres organisations et universités ayant le même genre de mission. Tout au long de ses 15 ans d’existence, ce groupe de réflexion a encouragé la recherche et entamé des discussions politiques sur des questions agroalimentaires.

Selon le directeur général du George Morris Centre, John F.T. Scott, le temps était venu de fermer le centre tel qu’on l’a toujours connu. « Il y a tellement de personnes engagées dans cette voie que le George Morris Centre était devenu le plus petit. Il valait mieux travailler avec d’autres groupes, estime-t-il. La vision de George Morris était de promouvoir et analyser les politiques agroalimentaires et il n’était plus possible de le faire, mais ce n’est pas une question d’argent. »

Le Centre a opéré sous la direction d’un conseil d’administration formé de neuf membres provenant de partout au pays, représentant les provinces de l’Ontario, l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba.

Transfert de compétences

Selon le GMC, une équipe de transition est en place pour superviser la transition vers l’OAC à l’Université de Guelph. Cette équipe est formée de deux personnes du conseil d’administration du GMC et de deux de l’Université de Guelph, dont Rob Gordon, doyen de l’OAC.

« D’ici décembre, nous allons nous pencher sur les façons que l’université pourrait maintenir certaines activités qui étaient tenues par le George Morris Center et nous allons essayer de déterminer les actifs nets qui restent après que toutes les obligations envers les employés aient été respectées. Ce qui restera sera transféré à l’Université de Guelph en don », explique M. Gordon.

L’équipe de transition verra également comment sera utilisé l’argent restant par l’université. Une partie servira à soutenir des activités dans lesquelles était historiquement engagé le GMC et pour souligner l’héritage de George Morris, croit le doyen. À ce moment-ci, on ne sait pas quels sont les actifs nets, le montant restant sera connu plus tard en cours d’année. « Il y a certains trucs qui seront conservés du George Morris Centre, mais à ce moment-ci, nous devons parler en comité de transition pour voir qu’elles sont les attentes envers la conservation du nom. Mais l’organisation officielle comme telle sera dissoute, alors si nous utilisons le nom, ce sera d’une façon complètement différente », ajoute M. Gordon.

De 1990 à 1998, le GMC a opéré comme un département de l’Université de Guelph. Le centre a commencé avec Feu George Fletcher Morris, un producteur de bœufs et de cultures commerciales de Merlin. C’est en 1998 que le GMC a été enregistré comme une société caritative à but non lucratif. Publiant régulièrement recherches et rapports de marché, il a basé ses recherches principalement sur l’intelligence agroalimentaire, l’aspect économique des politiques agroalimentaires et alimentaires, de la santé et de la durabilité, sur les analyses de marché et de la gestion de la chaîne de valeur.

« Le GMC n’existera plus, c’est plus comme un héritage qu’on laisse à l’OAC », indique M. Scott.