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le Mercredi 3 octobre 2012 0:00 Volume 30 Numéro 04 Le 5 octobre 2012

Une citrouille de 200 livres volée

Une citrouille de 200 livres volée
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Les administrateurs de l’organisme Union Place ont eu toute une mauvaise surprise le 29 septembre, alors que des gens leur ont subtilisé une citrouille de 200 lb de leur jardin communautaire, de même que quelques courges et des melons.

Union Place offre plusieurs activités axées sur le positivisme pour motiver les gens atteints de déficience intellectuelle. « Avec l’aide de 14 jardiniers atteints de déficience mentale, nous nous occupons d’un jardin communautaire », explique la coordonnatrice d’Union Place, Teresa Pearson. L’organisme offre aussi régulièrement le brunch à la communauté d’Owen Sound, permettant ainsi de nourrir entre 40 et 70 personnes par semaine.

Ce vol a donc causé l’étonnement et la surprise générale chez tous les utilisateurs et les employés d’Union Place. « Le plus étonnant est que, quelques jours auparavant, j’avais dit à quelques-uns de nos jardiniers que j’aurais besoin d’eux, et possiblement d’un camion pour transporter la citrouille, car elle était énorme », raconte la coordonnatrice. « Lorsque c’est arrivé, le jardinier qui s’était rendu compte que la citrouille et les autres légumes n’étaient plus à leur place m’a donc demandé si j’avais finalement trouvé un camion pour tout déplacer », ajoute-t-elle.

La population d’Owen Sound a été touchée par ce vol. « Les gens nous appellent et nous offrent de nous fournir des courges, par exemple, pour que l’on puisse continuer à faire fonctionner notre programme de brunch », dit la coordonnatrice d’Union Place.

Pour l’instant, tout ce qui compte pour Theresa Pearson est de rassurer ses utilisateurs. « Ces gens ont travaillé très fort, de mai à octobre, pour cultiver ces légumes et ils étaient fiers de leur travail. Maintenant, plusieurs ont l’impression d’avoir fait tout ça pour rien. Lorsque notre directeur général, Claude Anderson, nous a demandé d’appeler la police, c’était surtout pour démontrer à nos jardiniers que nous prenions leur travail au sérieux », déclare Mme Pearson.