Le Collège Boréal est vient d’annoncer qu’il offrira la première année du programme Techniques agricoles au campus de Sudbury en septembre 2015.
Le Collège Boréal entend misera sur des installations à la fine pointe de la technologie pour offrir aux étudiants une formation de qualité répondant pleinement aux besoins
de la communauté agricole francophone de l’Ontario. On se rappellera que lors de ses consultations, le facilitateur dans le dossier de la relance du collège d’Alfred, Marc Godbout, avait identifié des besoins de formation en agriculture dans le nord et le centre-sud-ouest de la province. Ce dernier suggérait d’élargir l’offre de programme agricole afin d’avoir une meilleure couverture territoriale.
Pour le Collège Boréal, ce programme est rempli de potentiel et aura un impact positif sur des communautés dont l’économie repose en partie sur des productions agricoles de tous genres. « L’agriculture est sûrement l’un des secteurs importants dans le nord et le centre‐sud‐ouest de
la province. Le Collège Boréal est donc prêt à former la nouvelle génération d’agriculteurs et
d’agricultrices pour faire face aux réalités de ce domaine en évolution », affirme Danielle Talbot‐Lariviere, vice‐présidente à l’enseignement.
De plus, le Collège Boréal anticipe des retombées intéressantes sur le plan de la recherche appliquée et envisage une variété d’avenues dans divers domaines tels que la mécanique et la réparation d’équipement lourd, l’horticulture, la production laitière et les productions animalières, entre autres. Enfin, le Collège Boréal compte démarrer son offre de formation en agriculture à partir de Sudbury, mais souhaite étudier la possibilité d’offrir ce programme dans d’autres régions qui pourraient en bénéficier.
Pour l’UCFO, on se réjouit de voir l’accès à de la formation en français en agriculture accru. « L’agriculture devient très spécialisée et c’est important d’avoir une bonne formation pour bien gérer son entreprise. En plus, toutes les régions de l’Ontario ont une agriculture différente, Boréal pourra donc adapter ses cours aux besoins des agriculteurs qu’ils desserviront », se réjouit Marc Laflèche, président de l’UCFO.