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le Mercredi 2 novembre 2011 0:00 Volume 29 Numéro 06 Le 2 novembre 2011

Nourrir le savoir et faire vivre la culture

Nourrir le savoir et faire vivre la culture
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C’est depuis l’an dernier que l’Assemblée législative de l’Ontario a reconnu le drapeau vert et blanc des Franco-Ontariens et proclamé le 25 septembre Journée des Franco-Ontariens. Dans le cadre de cette journée, l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) et le Campus du Collège Boréal de New Liskeard ont organisé le Soupée de la francophonie. Ce souper se voulait une première occasion de tisser des liens dans la communauté unie du Nord ontarien.

En plus des 90 invités qui participaient au repas, on y retrouvait des  représentants municipaux ontariens, 11 élus municipaux du Québec, la députée d’Abitibi-Témiscamingue, Christine Moore et des Autochtones. Ainsi le grand chef algonquin, Norman Young, a parlé de l’importance pour tous de se parler et se comprendre. Le conseiller municipal de Timiskaming Shores, Doug Jelly, a annoncé en primeur que l’assemblée annuelle de l’Association française des municipalités de l’Ontario (AFMO) aurait lieu à New Liskeard l’an prochain, au grand plaisir de tous.

L’objectif principal de la rencontre était d’identifier des dossiers de collaboration et des partenariats pour les gens des deux côtés du lac Témiskaming et d’identifier ceux et celles qui les mèneraient à bien. Cette partie de la soirée a été animée par Martin Éthier, géographe de profession, Chantal Théoret, directrice du Collège Boréal et Jean-Claude Carrière, agent de développement de l’ACFO. En fait les thèmes étaient  « Faire vivre la francophonie de l’Ontario » pour l’ACFO et « Nourrir le savoir et faire vivre la culture » pour le Collège Boréal.

Inévitablement, il est venu sur le tapis tous les problèmes causés par les disparités dans les réglementations qui affectent le transport,  les produits régionaux, les abattoirs, etc. « C’est du protectionnisme qui doit partir, » a affirmé un invité. Il y aurait également des gains importants à réaliser en éducation, en agriculture, en tourisme… En somme comme l’a résumé Tina Sartoretto, mairesse de Cobalt, « il s’agit d’éliminer les conneries évidentes dans les réglementations et de faire reconnaître que nous sommes une région unique au Canada! » Certains participants se sont engagés à mener des projets. Par exemple, Bernard Plebus et Pierre Bélanger s’attaqueront à la commercialisation de nos produits. Arnaud Warolin a proposé d’organiser une mission commerciale pour mettre en lien les entreprises de chaque côté de la frontière. La convivialité dans les échanges a été telle qu’il a été décidé qu’un autre souper pour apprendre à se connaître serait organisé au début de l’année prochaine, du côté québécois cette fois-ci.