le Jeudi 28 mars 2024
le Mercredi 18 novembre 2009 0:00 Volume 27 Numéro 07 Le 18 novembre 2009

CIL 2011 du comté de Prescott ? Un impact économique monstre pour l’Est ontarien

CIL 2011 du comté de Prescott ? Un impact économique monstre pour l’Est ontarien
00:00 00:00

Les principaux commanditaires du Concours international de labour 2011, qui se déroulera à Chute-à-Blondeau dans l’Est ontarien, devant l’autobus murale roulante qui lui sert d’ambassade. Photo autorisée CIL 2011.

Le Concours international de labour (CIL) 2011 dans Prescott et Russell devrait provoquer de 15 millions $ à 25 millions $ en retombées sur l’économie de l’Est ontarien.

Cette estimation provient des mesures d’impact économique des dernières éditions du CIL. « Chez nous, on veut faire ça un peu mieux, un peu plus gros », a indiqué Sylvain Charlebois, le coordonnateur du développement économique et touristique aux Comtés unis de Prescott et Russell.

L’impact économique d’un tel événement se mesure en trois volets, explique Sylvain Charlebois. Le premier est celui des dépenses d’organisation préalables à l’événement.

À lui seul, le comité d’organisation prévoit dépenser environ trois millions $, dont un million $ pour l’infrastructure du site de l’événement. « On transforme un champ en une ville », dit Sylvain Charlebois.

Le site sera desservi par l’électricité et un aqueduc pour l’eau potable. Il y aura pas moins de 500 toilettes portatives, ainsi que des emplacements pour jusqu’à 3000 véhicules récréatifs.

On peut ensuite mesurer les dépenses d’organisation engagées pendant les cinq jours de l’événement, pour nourrir les visiteurs et payer les artistes, par exemple.

En troisième lieu, la plus grande part de l’impact économique se fera par les dépenses des visiteurs. Ils feront des achats sur place, achèteront de l’essence et de la nourriture et se logeront dans les hôtels de la région.

Le CIL 2011 espère recevoir plus de 80 000 visiteurs. Selon Sylvain Charlebois, plus 40 000 personnes se rendent à cet événement à tous les ans, nombre d’entre eux le faisant à bord de leur motorisé. « Certains nous ont confié qu’ils en étaient à leur 18e ou 19e concours de labour ».

« Ce n’est pas un événement strictement agricole, affirme Charlebois. C’est aussi un événement rural. Une grande partie de l’exposition sera éducative, l’autre sera commerçante. »