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le Mercredi 17 juin 2009 0:00 Volume 26 Numéro 20 Le 17 juin 2009

Deux Campus, une directrice: La communauté est inquiète

Deux Campus, une directrice: La communauté est inquiète
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La directrice du Campus d’Alfred, Renée Bergeron, assume aussi la direction du Campus de Kemptville depuis le 1er mai. Photo archives

Dans son édition du 6 mai dernier, Agricom vous annonçait que suite au départ à la retraite du directeur du Campus de Kemptville de l’Université de Guelph, Michael Goss, la directrice du Campus d’Alfred, Renée Bergeron, assumerait la direction des deux campus.

Depuis le premier mai, Mme Bergeron passe deux jours par semaine au Campus de Kemptville. Cette entente, d’une durée maximale de un an est en opposition à l’esprit de l’entente qui lie l’UCFO à l’Université de Guelph.

Contrairement à ce qui a été écrit dans certains journaux anglophones à propos des craintes et des inquiétudes de la communauté francophone, celles-ci n’ont pas été entièrement effacées.

Avec l’historique de menace de fusion, le partage d’une responsable administrative et maintenant le partage de la direction générale, la communauté franco-ontarienne ne peut qu’exprimer ses inquiétudes légitimes.

Cette union entre les deux campus, en plus de soulever des doutes par rapport à l’indépendance et à l’identité francophone de notre Campus, remet certainement en question la disponibilité de Mme Bergeron pour s’assurer du développement et de l’épanouissement du Campus d’Alfred.

En étant deux jours par semaine à Kemptville, en plus de réunions à Guelph et de ses autres activités de recherches, il est évident que ces absences risquent de se faire sentir dans le développement du Campus d’Alfred.

L’UCFO s’assurera que ce partage de direction générale se termine dans les plus brefs délais et que le Campus d’Alfred poursuive son épanouissement et continue à se développer avec toutes les ressources dont il peut avoir besoin.

J’aimerais inviter les diplômés du Collège d’Alfred et tous ceux qui sont inquiets de cette situation à se manifester. Votre Union des cultivateurs souhaite partager vos inquiétudes et votre journal Agricom est prêt à publier tous les textes et commentaires qui lui seront acheminés.