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le Mercredi 5 août 2009 0:00 Volume 26 Numéro 22 Le 5 août 2009

Mot du président: Pas toujours drôle d’être agriculteur!

Mot du président: Pas toujours drôle d’être agriculteur!
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Selon les météorologues, nous venons de survivre au mois de juillet le plus maussade de l’histoire des données météos de la région d’Ottawa.

La combinaison pluie et temps frais a fait en sorte que certains champs de maïs sont très en retard et ça à travers l’Ontario.

C’est à se demander si certaines régions auront même une récolte de maïs. Ajoutons par-dessus cela une crise économique.

C’est pas toujours drôle d’être agriculteur et faire face à autant d’obstacles. Et n’oublions pas les Jean-Pierre Léger des Rôtisseries St-Hubert et autres de ce monde, qui accusent les agriculteurs de cartel parce que ceux-ci osent organiser la mise en marché de leurs produits périssables.

J’aurais cru que plein d’agriculteurs auraient réagi vivement à ces propos diffamatoires au sujet de la gestion de l’offre. Mais non, c’est à croire que les producteurs seraient d’accord avec le prince du poulet québécois.

Après tout, c’est la faim d’un bon repas de poulet qui m’attire à aller manger chez St-Hubert avec des amis ou la famille.

Un producteur ontarien de poulet me disait l’autre jour ne recevoir que 1,45 $ le kilo pour ses poulets. Je n’aurais pas cru qu’ils recevaient si peu ; alors combien de poulet y a-t-il dans une brochette, je me demande ? Cinquante (50) sous au max? si bien que St-Hubert, c’est fini pour moi.

Je vais aller me régaler de poulet à un restaurant qui est fier du travail des producteurs de poulet ontariens, d’un approvisionnement stable, de la régularité des prix et enfin de l’hygiène et de la qualité insurpassables rattachés aux produits livrés par nos producteurs de poulet.

Fin de crise économique ?

À écouter les experts financiers, nous voilà sortis de la crise économique. Cette période noire serait bel et bien derrière nous. C’est le temps de lécher nos plaies et de les regarder guérir !

Mais, c’est drôle comme à chaque semaine on arrête et emprisonne un fraudeur de fonds d’investissement, parfois à coup 50 milliards et plus.

On se déclare trop facilement courtier en investissement et empoche et gaspille avec un style de vie débauché, le bien de gens qui ont travaillé si fort et sacrifié autant afin de faire des économies.

Ces soi-disant courtiers sont probablement de très bons parleurs qui enjôlent leurs victimes ; qui en retour sont avides des gains et de devenir riche très vite !

C’est à n’y rien comprendre : ne sommes-nous pas dans le meilleur système financier qui soit, le plus crédible, digne de confiance et surveillé au possible, qui a été conçu à notre mesure, offrant tous les services financiers inimaginables ?

Oui, et ça s’appelle Desjardins et en Ontario, l’Union des cultivateurs franco-ontariens a fondé, en milieu rural, plein de ces Caisses populaires, sachant bien qu’un jour des tas de fraudeurs abuseraient de l’innocence des travailleurs salariés et des agriculteurs.

Personnellement, j’ai extrêmement confiance au système Desjardins ayant été administrateur de ma caisse coopérative dans le passé. Je crois impossible, avec toute cette surveillance et discipline, d’être joué par ma caisse. Et j’avoue me rendre compte que les gens chez Desjardins sont de plus en plus professionnels et bien informés, munis d’outils performants comme Disnat et Accès D.

Un autre organisme coopératif tout aussi valable, à qui on peut faire confiance, qui a été fondé par les agriculteurs canadiens en temps de crise est « The Cooperators ». Cette maison d’assurance et d’investissement est transparente et sans risque parce qu’elle n’est pas dirigée seulement par l’appât du gain mais aussi par la sécurité et des valeurs humaines.

Merci à The Cooperators et à Desjardins. Grâce à vous, je dors mieux la nuit sachant mes économies en sécurité et en croissance !