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le Jeudi 16 janvier 2003 0:00 Le 15 janvier 2003

Premier groupement agroenvironnemental de l’Ontario: Georges Érick Tsague est prêt à l’action!

Premier groupement agroenvironnemental de l’Ontario: Georges Érick Tsague est prêt à l’action!
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Le nouveau conseiller en agroenvironnement du Groupement de gestion agroenvironnemental de l’Ontario, Georges Érick Tsague. Photo É.Alary.

Depuis le début de la nouvelle année, il y a du nouveau au sein du Groupement de gestion agroenvironnemental de l’Ontario, soit l’entrée en fonction du conseiller agroenvironnemental Georges Érick Tsague.

«Officiellement, c’est le 16 décembre dernier que j’ai commencé cet emploi. Je trouvais que les deux semaines avant Noël étaient essentielles pour que je sois prêt pour le début de l’année 2003», mentionne le principal intéressé lorsque rencontré à son bureau à Alfred (dans l’édifice de la Prescott mutuelle).

D’origine camerounaise, Georges Érick a quitté son pays au début du millénaire. «Je suis originaire de Dschang, la principale ville agricole du Cameroun. Je venais de compléter des études d’ingénieur agronome et j’avais le goût d’approfondir mes connaissances», souligne Georges Érick Tsague.

C’est à ce moment qu’il immigre au Canada pour poursuivre ses études à l’Université Laval à Québec. «Je viens de compléter une maîtrise en sols et environnement», indique Georges Érick.

C’est en consultant un babillard d’emploi de l’université que le jeune homme a appris que le nouveau groupement de gestion agroenvironnemental en Ontario se cherchait un conseiller. «Plusieurs raisons m’ont incité à postuler pour cet emploi. Tout d’abord, le fait que ce soit en français, même si je me débrouille bien en anglais, a été un premier facteur. J’ai aussi communiqué avec Alain Delorme (directeur général de l’Union des cultivateurs franco-ontariens) et nous avons eu une bonne discussion sur comment il voyait le rôle du conseiller et cela m’a convaincu», explique Georges Érick.

Le nouveau conseiller en agroenvironnement ne cache pas non plus que le fait que le poste soit situé en sol ontarien a également contribué à son choix final. «Ce n’est pas un secret pour personne lorsque l’on dit que le Québec est plus avancé sur la question de l’environnement en agriculture. Depuis la fin des années 1990, des lois ont été mises en place pour assurer que les agriculteurs respectent certaines normes», souligne Georges Érick en ajoutant que cela s’en venait en Ontario, surtout avec la Loi sur la gestion des éléments nutritifs et des règlements qui l’entourent.

Prêt pour le défi!

C’est le 13 janvier dernier que Georges Érick Tsague a commencé une première tournée afin de rencontrer individuellement chaque membre du Groupement de gestion agroenvironnemental de l’Ontario. «Le groupement compte une quarantaine de membres. Il est important de rencontrer ces membres une première fois afin de discuter et d’échanger avec eux sur le dossier de l’environnement. Je profite de cette visite pour leur remettre un questionnaire d’une vingtaine de pages. Ce questionnaire, une fois complété, me permettra de dresser un portrait de l’ensemble des membres et aussi de voir où ils en sont rendus», mentionne Georges Érick Tsague.

Comment entrevoit-il son rôle? «Pour la première année, je ne suis pas inquiet, il y a pas mal de travail à accomplir. Je me vois comme la personne entre le producteur et le gouvernement. Je suis un intervenant qui nourrit le producteur d’information sur les différentes lois et règlements liés aux tendances environnementales. Je serai là pour offrir aux membres des pistes de solutions mais en bout de ligne, c’est le membre qui prendra la décision finale, pas le conseiller en agroenvironnement», indique Georges Érick.

Pour ce qui est de la Loi sur la gestion des éléments nutritifs, Georges Érick Tsague soutient que celle-ci le tiendra fort occupé l’an prochain. «Les producteurs auront un an pour commencer à se conformer à ce qui se retrouvera dans cette loi, alors je sais déjà que l’année 2004 sera une autre année fort occupée pour le Groupement de gestion agroenvironnemental de l’Ontario», conclut Georges Érick Tsague.