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le Mercredi 4 novembre 2009 0:00 Volume 27 Numéro 06 Le 4 novembre 2009

L’OFA veut de l’aide pour renouveler le RMP

L’OFA veut de l’aide pour renouveler le RMP
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La présidente de la Fédération de l’agriculture de l’Ontario, Bette Jean Crews, demande l’aide de la ministre de l’Agriculture Leona Dombrowsky, « pour sécuriser le Programme de gestion des risques pour qu’il ait un avenir assuré ».

Mme Crews a fait état, dans une lettre qu’elle a adressée au nom de tous les organismes de grandes cultures, « des forces qui sont au travail et qui menacent l’avenir des productions de bovin, de porc, de fruits et légumes et de veau. Nous sommes à une croisée de chemin », commente-t-elle.

Ces productions sont essentielles au bien-être des communautés rurales, « pas seulement avec les aliments locaux qu’elles fournissent, mais parce qu’elles contribuent à un meilleur environnement et stabilise l’économie rurale ».

Le Programme de gestion des risques (en anglais: Risk Management Program – RMP) est ce programme de stabilisation des revenus de productions non-contingentées en Ontario, conçu par les agriculteurs pour les agriculteurs, qui a été mis à l’essai pour une période de trois ans sans aucune participation du fédéral et qui arrive à échéance.

C’est justement une des demandes de la Fédération: « C’est notre intention de travailler avec la ministre afin de sécuriser un RMP complet qui inclut une contribution fédérale ».

Le Programme fonctionne bien, selon Mme Crews et mais elle ajoute que les producteurs de l’Ontario opèrent dans un environnement commercial inégal (« operate on an unlevel playing field »), alors que des provinces sont plus sensibles aux besoins et plus généreuses dans leurs soutiens.

Dans la lettre à la Ministre, on l’assure du soutien de la Fédération qui veut travailler « étroitement » avec elle pour l’aider à convaincre ses collègues au cabinet et le public consommateur « que ces investissements sont nécessaires pour la sauvegarde de notre économie agricole ».

Mme Crews croit qu’un « investissement stratégique en agriculture paiera assurément des dividendes futurs ». Elle se réfère évidemment aux exercices de planification pré-budgétaire où le gouvernement McGuinty doit trouver moyen de couper tout ce qu’il peut afin de stopper l’hémorragie du déficit galopant dépassant les 24 milliards pour l’année.

Un investissement stratégique en agriculture, « non seulement sauvegardera l’économie rurale actuelle, mais permettra de soutenir la viabilité des communautés rurales et maintenir une masse critique d’infrastructure pour garder le milieu agricole bine vivant et en santé pour l’avenir », conclut Mme Crews.