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le Mercredi 16 Décembre 2009 0:00 Volume 27 Numéro 09 Le 16 décembre 2009

Le Citron et l’Orange de la semaine

Le Citron et l’Orange de la semaine
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Afin de représenter fidèlement l’humeur de la communauté agricole francophone de l’Ontario, l’Agricom, à partir de vos suggestions, remet pour ses prix Citron et Orange.

Le journal Agricom et l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO) souhaiteraient prendre l’initiative de remettre une bien modeste Orange à titre posthume au sénateur Jean-Robert Gauthier pour l’ensemble de sa contribution à la francophonie et au bilinguisme.

De commissaire scolaire, à sénateur en passant par député, il aura sans doute été l’un des députés non-ministériel les plus influents.

La liste des combats de ce grand Franco-Ontarien est trop longue pour être faite, mais mentionnons entre autres, ses nombreuses démarches qui ont notamment mené à la création ainsi qu’à la gestion des écoles de langue française en Ontario, ainsi que son important soutien dans la lutte pour la sauvegarde de l’Hôpital Montfort dans la région d’Ottawa.

Son plus grand legs est peut-être son projet de loi privé visant l’amendement de la Partie VII de la Loi sur les langues officielles.

Nous souhaitons donc joindre notre voix agricole à celle de la francophonie pour rendre hommage à ce grand Franco-Ontarien.

La biographie de Jean-Robert Gauthier Convaincre?sans révolution et sans haine écrite par Rolande Faucher peut être consultée pour ceux qui veulent plus d’information sur l’ensemble de l’oeuvre politique de M. Gauthier.

Citrons de la semaine

Le décès de ce grand homme, nous amène à lancer des Citrons à tous ceux qui négligent la francophonie et le bilinguisme, que ce soit par paresse ou par incompréhension.

Que ce soit la ville d’Ottawa, (notre capitale nationale) qui ne comble pas ses postes désignés bilingues par des gens bilingues, ou encore les organisateurs des cérémonies du passage de la Flamme des Jeux olympiques qui tiennent leurs activités avec des volets francophones minimes ou même carrément absents.

De grâce, soyez un peu plus fier de la langue de Molière et de nos deux peuples fondateurs.