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le Vendredi 21 août 2015 12:08 Autres

Les vaches restent à Alfred

Les vaches restent à Alfred
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Si on savait que la formation agricole était assurée au Campus d’Alfred rien n’était moins sûr concernant l’avenir de la ferme laitière. Sans compter sur l’intervention de l’Union des cultivateurs franco-ontariens, ce volet important de l’institution aurait cessé ses activités le 31 août, soit dans quelques jours.

Sans dévoiler les détails de la transaction, l’UCFO confirme qu’elle est arrivée à une entente négociée avec l’Université de Guelph pour faire l’acquisition du troupeau laitier, soit quelque 66 têtes de race holstein qui répondent aux standards de la production biologique.

L’UCFO a par ailleurs obtenu l’aval des Producteurs laitiers de l’Ontario (PLO) pour un prêt temporaire de quota de recherche et d’éducation. Aussi, les PLO ont  consenti une augmentation du quota qui passera de 38 kg à 50 kg. L’UCFO doit toutefois se représenter devant le conseil d’administration des PLO en octobre afin de reconfirmer cet engagement.  C’est donc dire que le troupeau est appelé à grandir dans un proche avenir. La direction de l’UCFO a également confirmé que le troupeau maintiendrait sa certification biologique.

Il reste encore des ficelles à attacher, mais dans l’ensemble le projet est parfaitement sur les rails. Après plusieurs rencontres à Toronto et l’élaboration d’un plan d’affaires convaincant, l’UCFO a fait la démonstration que la ferme sera partie prenante du succès de la relance sur le Campus d’Alfred.

Dans l’immédiat, l’UCFO finalise la mise sur pied d’un nouvel organisme à but non lucratif «ferme d’éducation et de recherche du Campus d’Alfred» et à embaucher le personnel requis pour opérer la ferme.

«Pour nous, c’était une question de crédibilité pour le collège d’Alfred, le scénario d’une école d’agriculture sans ferme était moins convaincant et on voulait aussi s’assurer que nos membres puissent toujours avoir accès à une infrastructure pour recevoir de la formation, des conseils et pour faire du transfert technologique en français»,  affirme Marc Laflèche, président du Conseil d’Administration de l’UCFO