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le Lundi 19 décembre 2022 20:25 Affaires

Une année profitable pour la Coopérative régionale de Nipissing-Sudbury

La Coop régionale de Nipissing-Sudbury a connu une bonne année 2022.  — PHOTO : Le Voyageur
La Coop régionale de Nipissing-Sudbury a connu une bonne année 2022.
PHOTO : Le Voyageur
La Coopérative régionale de Nipissing-Sudbury a connu une année marquante. Les ventes de carburant, de grains et de céréales ont augmenté de 37 millions $ en 2021-2022.
Une année profitable pour la Coopérative régionale de Nipissing-Sudbury
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La hausse des transactions s’explique en partie par un taux d’inflation plus élevé et par une plus grande capacité d’entreposage de propane, de mazout et de diésel. En tout, la CO-OP a dépassé ses ventes en litres de 2,7 millions et de grains et céréales par 5,9 %.

« On continue à être rentable pour une coopérative », explique le directeur général, Denis Castonguay. « On a déclaré une ristourne de 500 000 $ pour nos membres. On a aussi avancé 206 000 $ sur nos parts privilégiées. Ça nous a laissés avec un bénéfice net de 1 057 000 $. »

Au cours de la dernière année, la CO-OP a fait des investissements majeurs dans ses infrastructures. L’entreprise coopérative a dépensé près de 1,5 million $ sur la construction d’un réservoir de propane en vrac à Verner et plus de 300 000 $ sur une technologie pour aider à sortir plus rapidement les grains et céréales d’un entrepôt de la région du Témiskaming.

« Il y a beaucoup d’avantages. Mes camions n’ont plus besoin d’aller à Azilda ou à Témiskaming pour aller chercher du [propane]. On peut maintenant le livrer et l’accepter ici à Verner et ça va nous épargner entre 150 000 $ à 200 000 $ par année », constate M. Castonguay.

« L’argent aide à la coopérative à gérer les [grains et céréales] plus efficacement. Ça prend moins de temps à manipuler le produit. Au lieu de prendre des heures, ça prend des minutes. Ça nous apporte des épargnes en main-d’œuvre, en consommation d’électricité, en temps pour nos clients », explique le directeur général.

Relever les défis

La CO-OP n’est toutefois pas à l’abri de pressions extérieures et économiques. La pandémie, la volatilité des prix des matières premières et les conflits qui font rage ailleurs dans le monde pourraient avoir de sérieux impacts sur la coopérative.

« Chaque fois qu’on devait soit fermer les magasins où l’économie devait fermer à cause d’une politique du gouvernement, ç’a eu des conséquences sur nous. On avait une pénurie de main-d’œuvre parce que les gens avaient la COVID. Ça prenait entre cinq à dix jours avant que quelqu’un puisse retourner à l’ouvrage », précise M. Castonguay.

« Le diésel, le propane, l’engrais chimique, les produits qu’on utilise pour nourrir et protéger nos plantes, tout ça coute très cher. Des fois, ça pouvait monter entre 5 %, 10 % ou 15 %. C’est difficile comme une entreprise coopérative d’essayer de gérer ça. »

La guerre en Ukraine entraine aussi des conséquences. Par exemple, il était impossible d’accepter les produits des bateaux russes. « Nous, on voulait vendre des engrais chimiques, mais ça venait de la Russie. On ne pouvait plus faire ça parce que le gouvernement du Canada a essentiellement dit non, il y a des tarifs de 35 %. Aller de l’avant, vous n’achetez plus de l’engrais chimique de la Russie. Je respecte cette décision du gouvernement, mais maintenant, je dois m’adapter à ce monde-là. »

La CO-OP Régionale appartient à plus de 4000 membres clients dans le Nord de l’Ontario.