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le Lundi 24 avril 2023 14:31 Promotion

Les Serres Royales, le plus grand producteur de petites tomates

Photo 1 : L’exploitation de la serre de Stéphan (à gauche) et Pascal Lemieux (à droite) utilise des technologies de pointe et des pratiques agricoles novatrices pour produire plus de nourriture sur moins de terres. — PHOTO : Serres Royales
Photo 1 : L’exploitation de la serre de Stéphan (à gauche) et Pascal Lemieux (à droite) utilise des technologies de pointe et des pratiques agricoles novatrices pour produire plus de nourriture sur moins de terres.
PHOTO : Serres Royales
« Si l’on parvient à être plus efficace, on peut accroître les rendements et réduire les coûts en énergie. C’est bénéfique pour la planète et aussi pour l’entreprise. »
Les Serres Royales, le plus grand producteur de petites tomates
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Photo 2: Le gouvernement provincial du Québec a pris acte du succès des Serres Royales.

PHOTO : Serres Royales

Contenu commandité par RBC

Ils sont appelés à nourrir de façon durable une population mondiale qui atteindra près de 9 milliards (en anglais) de personnes d’ici 2030.

Pour relever ces deux défis, le secteur agricole à forte intensité carbonique devra miser sur un mode de pensée et de développement différent.

Faites la connaissance de Pascal et Stephan Lemieux. Située à Saint-Jérôme, au Québec, à environ une heure de voiture au nord de Montréal, l’exploitation en serre des deux frères utilise des technologies avancées et des pratiques agricoles novatrices pour produire plus de nourriture sur une surface plus restreinte. Ils affirment que leur entreprise, Les Serres Royales, est devenue le plus grand producteur de petites tomates de la province. Dans les épiceries, vous trouverez leurs tomates sous la marque La Diva.

C’est un exploit de taille pour une entreprise de première génération, d’autant plus que les frères n’ont pas été élevés sur une ferme et qu’ils n’ont pas étudié l’agriculture. Ils sont cependant animés d’une passion pour la technologie, et c’est ce qui les a d’abord attirés dans le domaine de la serriculture.

« En contrôlant des éléments comme la lumière et l’humidité, nous arrivons à livrer des tomates de qualité constante à nos clients à chaque envoi, explique Stephan. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles nous avons réussi à faire croître notre entreprise année après année. »

« Comme nous entrons maintenant en concurrence avec des joueurs de taille, il est important de rester fidèles aux valeurs de notre entreprise, ajoute Pascal Lemieux. Elles guident nos décisions, notamment nos investissements continus dans les serres, l’automatisation et l’utilisation d’énergies renouvelables comme le chauffage à la biomasse et les résidus de bois. »

Les frères estiment leur production à environ dix fois la quantité de tomates qui pourraient être cultivées dans les champs. Ils indiquent aussi qu’elle permet des économies considérables grâce à des gains en efficacité. Tout aussi important, le système des Serres Royales est conçu pour recycler des quantités importantes d’eau. Il capture et recycle également les émissions de carbone provenant du chauffage au gaz naturel utilisé pour la culture des plants.

« Si l’on parvient à être plus efficace, on peut accroître les rendements et réduire les coûts en énergie, dit Stephan Lemieux. C’est bénéfique pour la planète et aussi pour l’entreprise. Il faut penser de cette façon si l’on veut demeurer en tête. »

Par ailleurs, la capacité d’agriculteurs comme les frères Lemieux de gérer des exploitations plus perfectionnées sur le plan de la technologie pourrait avoir des retombées économiques importantes pour le Canada, selon une recherche de RBC qui estime que la productivité agricole du Canada pourrait revenir à la moyenne décennale de 3 %. La production augmenterait donc de 11 milliards de dollars, portant le PIB agricole à 51 milliards de dollars en 2030.

Le gouvernement du Québec a souligné le succès des Serres Royales. Dans le cadre d’une campagne visant à promouvoir une plus grande autosuffisance alimentaire, l’exploitation a été mentionnée au nombre d’un groupe de producteurs en serre afin d’encourager les Québécois à consommer toute l’année des aliments locaux. Malgré le climat froid du Québec, Il n’a jamais été aussi facile de consommer des fruits et des légumes frais.

C’est pourquoi les propriétaires des Serres Royales, qui exploitent maintenant trois serres sur neuf hectares, continuent de chercher des moyens de mieux répondre aux besoins de leurs clients. « Le marché demande des produits entièrement verts, dit Pascal Lemieux. Donc, il ne suffit pas que les légumes que nous produisons soient verts ; il faut aussi que l’emballage le soit. Par ailleurs, nous prévoyons construire une nouvelle serre semi-fermée afin de suivre le rythme d’évolution de la demande de nos produits biologiques. Nous avons des idées, mais il faudra de nouveaux investissements. »

RBC a soutenu depuis le début la croissance de l’entreprise des frères Lemieux.

« L’agriculture est un secteur à forte intensité de capital, particulièrement depuis qu’une nouvelle génération de producteurs comme Pascal et Stephan intègrent davantage de technologies à leurs opérations afin d’améliorer les rendements et d’effectuer la transition vers la carboneutralité, dit Fabienne Côté, qui conseille les clients du secteur agricole à RBC. Lorsque la Banque les a rencontrés pour la première fois, ils avaient de grands rêves, mais leurs ambitions étaient bien étayées par une analyse de facteurs pratiques et une réflexion soigneuse. RBC a décidé de les accompagner dans leur démarche parce qu’elle sait que le monde a besoin de jeunes animés par de nouvelles idées et prêts à relever les défis de l’avenir avec enthousiasme. »

La Banque a su voir au-delà de son rôle traditionnel de source de financement, estiment les deux frères. Au fil des années, afin de favoriser l’essor des Serres Royales, RBC a présenté aux propriétaires divers spécialistes, dont des spécialistes du secteur agricole. RBC demande régulièrement aux deux frères de revoir divers aspects de leur exploitation afin d’éviter les pièges.

« Il faut à la fois beaucoup d’humilité et d’assurance pour s’entourer de gens qui vous remettent en question, dit Mme Côté. Mais Stephan et Pascal savent que nous sommes là pour les aider à faire progresser leur entreprise de façon écologique. »

Les efforts collectifs de tels entrepreneurs sont un signe encourageant pour l’avenir de la planète. Des experts, dans trois analyses, disent que depuis 2018, la mise en œuvre de technologies de pointe permet de s’éloigner du modèle d’agriculture nécessitant d’importantes superficies. Si la tendance se maintient, nous franchirons une étape importante vers une plus grande durabilité. Les frères Lemieux sont heureux de contribuer à cette évolution.

Pour en savoir plus sur notre stratégie visant à aider nos clients de tous les secteurs à effectuer une transition carboneutre qui soit ordonnée et inclusive, ainsi que sur les risques et les occasions que cette transition présente pour nous, allez à rbc.com/climate