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le Mercredi 7 juin 2023 12:55 Agriculture

Semis terminés: de l’eau SVP!

Un champ de maïs.  — Shutterstock
Un champ de maïs.
Shutterstock
Les semis de maïs et de soya sont terminés - l’une des périodes les plus stressantes pour les producteurs de grandes cultures. Les conditions étaient bonnes, malgré les fortes pluies d’avril.
Semis terminés: de l’eau SVP!
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En Ontario, les champs de maïs semés entre fin avril et début mai sont habituellement les plus productifs, car la culture profite de toute la saison de croissance selon Brevant Semences.

Guillaume Bercier, co-propriétaire du Centre de cribblage Bercier à St-Isidore, a commencé légèrement plus tard à cause des pluies à la fin avril. «  Nous avons eu trois pouces et demi d’eau à St-Isidore. On a dû commencer une semaine plus tard pour planter du maïs et du soya. Mais c’est rien de drastique, c’est dans nos dates! Nous avons semé durant une douzaine de jours et le 21 mai c’était terminé. »

« Ce que j’entends est que les semis ont bien été et que maintenant ça prend de l’humidité (de la pluie) pour faire pousser le tout, du moins dans l’Est ontarien, » résume Roxanne Lormand directrice de l’UCFO. « Les conditions étaient bonnes. Au début le sol était juste assez friable pour que les ouvres-sillons passent et que les sillons se referment, mais à la fin le sol était très sec. Les conditions sèches peuvent retarder la germination ou peuvent entraîner une levée inégale des plants, ce qui n’est pas l’idéal. »

Pour Guillaume Bercier, les conditions étaient excellentes. « La seule chose est que le sol était un peu dur à travailler, car les pluies avaient compactées le sol. »

Toujours selon lui, si l’on compare aux années précédentes, la période sans pluie a fait en sorte de retarder le nivelage de terrain. « On a eu un début de saison sec et nous attendions impatiemment la pluie. Nous avons des levés dans le maïs et le soja qui ne sont pas à 100 %. À cause des chaleurs, nous remarquons que l’émergence est inégale. Je pourrais même dire que le maïs ne souffre pas de sécheresse et de chaleur, mais c’est certain que sa croissance n’est pas au même niveau que la semaine passée.

« On vit une période pleine d’incertitudes, ce qui diminue le contrôle et menace l’ego, » explique Pierrette Desrosiers, psychologue spécialisée auprès des entreprises agricoles. « Ce n’est pas facile de tenir le coup pendant les semis. »

IJL – Réseau.Presse – Agricom