Les sociétés agricoles et horticoles peuvent enfin ouvrir leurs portes à des milliers de visiteurs – agriculteurs et amateurs de vie rurale – pour la première fois depuis 2 ans. Petits et grands pourront donc sortir profiter d’activités agricoles éducatives, de divertissement bien mérité et d’occasions de se rassembler en communauté.

Après la mise en place des restrictions en 2020, nombreuses foires et expositions ont choisi de prendre une pause. Mais ce n’est pas pour autant que les activités ont cessé dans le champ ou à l’étable. Le besoin grandissant de relève n’a pas non plus soudainement diminué. Les foires agricoles font partie des tribunes nécessaires pour offrir à la communauté agricole l’occasion de mettre en vedette l’importance de l’agriculture, promouvoir les avantages de la vie rurale, recueillir les besoins des communautés agricoles, reconnaître les efforts et les réussites des agriculteurs et promouvoir la régénération de nos ressources naturelles.

Bien que certaines comme la Huntsville Fall Fair a réussi à avoir lieu en septembre dernier, nombreuses ont plutôt opté pour le modèle « au volant », comme la plus ancienne foire du Canada à Williamstown ou celle de Navan Fair. 

L’absence d’activités en personne représente non seulement un vide pour la communauté agricole, mais également pour les portefeuilles. Le Concours international de labour (CIL), est l’une des plus grandes au Canada. Elle attire plus de 80 000 visiteurs et apporte des retombées économiques d’environ 25 millions de dollars dans la région où elle se tient. En 2022, elle se déroule du 20 au 24 septembre à Kemptville et est attendue avec bonheur par les entreprises et résidents de la région.