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le Mercredi 2 mai 2012 0:00 Volume 29 Numéro 17 Le 4 mai 2012

Nouveau cas de vache folle aux É-U

Nouveau cas de vache folle aux É-U
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Un cas de vache folle a été découvert le 24 avril aux États-Unis. Le vétérinaire en chef du ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), John Clifford, a déclaré qu’une vache n’étant pas destinée à l’alimentation humaine avait été testée positive à un test d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB).

Selon les autorités américaines, il s’agirait d’une vache laitière du centre de la Californie.

«Cette vache n’a jamais été admise à l’abattage pour consommation humaine, donc n’a jamais présenté un risque dans la chaîne alimentaire pour la santé humaine, assure le vétérinaire en chef. Il faut aussi se rappeler que l’ESB n’est pas transmise par le lait ».

Il s’agit du quatrième cas de vache folle aux États-Unis depuis l’éclosion de la maladie qui a atteint son apogée dans les années 1990. Le premier cas américain avait été découvert en 2003.

« Les résultats basés sur des tests immunohistochimiques et d’autres tests standards en occident ont confirmé que l’animal s’est avéré positif pour une forme atypique de l’ESB, une forme très rare de cette maladie qui n’est généralement pas associée avec la consommation par l’animal d’aliments infectés », a déclaré M. Clifford.

Les autorités canadiennes et anglaises ont reçu des échantillons de tests afin que des laboratoires spécialisés dans cette maladie confirment les résultats. Cela permettra de mieux caractériser la forme d’ESB dont souffrait la vache laitière infectée.

« De plus, nous entreprendrons une enquête épidémiologique globale, de concert avec les agents de contrôle des animaux et de la santé publique de la Californie, de même qu’avec la Food and Drug Administration », a assuré le vétérinaire.

Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), cette découverte n’aura pas d’incidence sur les échanges commerciaux entre les États-Unis et le Canada. Les deux pays ont mis en place des mesures fondées sur des principes scientifiques pour protéger la santé des animaux et des êtres humains.

« Les États-Unis ont en place tous les éléments d’un système qui, selon l’Organisation mondiale de la santé animale, assure que le bœuf et les produits du bœuf sont sans danger pour la consommation humaine», a tenté de rassuré M. Clofford.

En 2011, seulement 29 cas d’encéphalopathie spongiforme bovine ont été détectés à travers la planète, contre 37 311 cas une dizaine d’années plus tôt.

Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, même si l’éclosion de la maladie est incontrôlable, le Canada et les États-Unis sont classés comme étant des pays à « risque contrôlé ». L’ACIA abonde dans le même sens en assurant que plusieurs mesures de contrôle sont mises en place d’une part et d’autre de la frontière canado-américaine.