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le Mercredi 1 octobre 2008 0:00 Volume 26 Numéro 04 Le 1er octobre 2008

Mon beau drapeau !

Mon beau drapeau !
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Au tout nouveau Monument de la francophonie, situé dans un carrefour routier très achalandé à l’entrée ouest de la ville de Rockland (Est de l’Ontario), le drapeau franco-ontarien flottait fièrement depuis son ascension durant une grande cérémonie, jeudi

Le 25 septembre dernier, j’ai eu l’occasion d’assister à l’inauguration d’un site à Rockland où l’on hissait pour la première fois le gigantesque drapeau franco-ontarien sur un mât de près de 25 mètres. Je vous rappelle que le 25 septembre est l’anniversaire du drapeau franco-ontarien qui compte maintenant 33 ans.

Un drapeau, c’est tellement fort comme symbole. Les peuples se rallient derrière leur drapeau.

Il est triste d’apprendre aujourd’hui, au lendemain de ces célébrations partout en Ontario, qu’un membre de la législature ontarienne nie l’importance du drapeau pour les Franco-ontariens, prétextant qu’un seul drapeau devrait unir la province ? et ce n’est pas le vert et blanc.

On pourrait en parler de long en large du symbole représentatif de la collectivité franco-ontarienne. Mais laissons les analystes politiques s’occuper de cela.

On nomme fierté, ce sentiment qui nous tient à la gorge lorsque nous vivons notre citoyenneté.

Lorsque le drapeau a atteint le sommet de son mât, j’ai vu défiler l’effort collectif pour obtenir non seulement notre drapeau, mais également nos institutions publiques francophones, qui ont été si souvent menacées, l’hôpital Montfort, le Campus d’Alfred’

C’est grâce au dévouement des membres du Club Richelieu et aux multiples donateurs que cette cérémonie de grande pompe a eu lieu. J’ai vu les yeux de la foule rivés sur l’emblème d’une société qui prend sa place en Ontario, et l’espoir d’un avenir prometteur pour les francophones de la région.

« N’ayez pas peur, il y de la relève » a clamé Tristan Leblanc de l’école secondaire catholique l’Escale à Rockland.