Dans une perspective agricole franco-ontarienne, on a peu à se réjouir du dernier budget du ministre Goodale et il faut peu de mots pour le dire.
Sur le plan agricole, le constat essentiel est simple: il n’y a aucun nouvel argent qui ira dans les poches des agriculteurs pour les aider à survivre à la double crise agricole qui perdure et qui résulte du bas prix des grains et de la crise de la vache folle.
En tant que Franco-Ontariens, ils sont tout aussi en droit de déplorer le fait qu’il n’y ait aucun nouvel investissement pour assurer la survie et le développement des communautés de langue minoritaire au Canada.
La bonne nouvelle, si on cherche vraiment à en trouver une, c’est la nouvelle initiative d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Ça va aider aux familles agricoles à occuper des emplois hors-ferme, faute de pouvoir vivre de la vente des produits de la terre.
Et puis, il y a aussi les 805 millions $ de plus pour les soins de santé. Les agricultrices et les agriculteurs en auront besoin pour soigner leurs maladies occasionnées par un stress qui va de mauvais à insupportable.