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le Jeudi 23 Décembre 2010 0:00 Volume 28 Numéro 09 Le 23 décembre 2010

Il reste encore des fonds en gestion de la ferme

Il reste encore des fonds en gestion de la ferme
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Bien que les fonds prévus aux programmes agroenvironnementaux (PGACO) se soient envolés en quelques jours, d’autres programmes de financement à frais partagés ont encore des fonds disponibles.

C’est le cas du programme qui visent à améliorer les aptitudes de gestion des agriculteurs. Et la porte d’entrée vers ces fonds est l’atelier Faites fructifier les profits de votre ferme (FFPF). On espère pouvoir offrir cet atelier au moins une fois en français – qui se poursuit sur deux jours à une semaine d’intervalle – au courant des mois froids d’hiver, confiait Micheline Bégin, la responsable locale de l’Association pour l’amélioration des sols et récolte pour les Comtés unis de Prescott-Russell.

On encourage tous les décideurs d’une entreprise, présents et futurs, à assister ensemble à l’atelier. C’est souvent le début d’une mise à niveau des objectifs de tout un chacun et pour certains, c’est souvent la première fois qu’on les exprime ouvertement aux autres membres de la famille, observait Mme Bégin.

On est à même de formuler ses objectifs, personnels et professionnels, ainsi que d’identifier les forces et faiblesses de l’entreprise, l’imaginer dans un avenir rapproché, etc. Et quelle belle occasion de pouvoir consacrer du temps de qualité à développer l’entreprise par opposition à vaquer aux interminables tâches quotidiennes (« work on the business », « work in the business »).

Une fois un plan d’action de gestion complété, on peut obtenir jusqu’à 2400 dollars pour bénéficier des services d’un conseiller financier qui fera une analyse financière de celle-ci. L’entreprise ne débourse qu’un frais initial de 100 dollars.

Une fois cette nouvelle étape franchie, on peut aller plus loin :
Il y a de l’aide financière pour de l’expertise professionnelle qui permet d’aller plus loin dans la planification spécialisée de projets, la gestion des risques des denrées et la préparation de la relève (50% jusqu’à 8000$).

Il y a aussi des fonds partagés pour le développement des compétences, identifiées dans le plan d’action (50% jusqu’à 3000$). Pour les nouveaux producteurs reconnus, l’aide est encore plus généreuse, 75% des frais sont remboursés jusqu’à concurrence de 4500$.

Par ailleurs, le rythme de nouveaux agriculteurs intronisés au club des plans agroenvironnementaux commence à ralentir, avec raison. À l’échelle provinciale, c’est maintenant plus de 12 000 entreprises agricoles qui ont suivi les ateliers de la troisième édition, une portion significative des agriculteurs actifs en Ontario.

Suivre cet atelier et compléter l’évaluation de son plan d’action par un comité de pairs, devient de plus en plus une condition essentielle pour avoir droit à une participation financière gouvernementale dans un projet à caractère environnemental.

Même les offices de protection de la nature – comme Conservation de la Nation Sud qui a aussi des fonds pour la protection de l’eau, des sources potables et des puits – commenceraient à exiger un plan agroenvironnemental approuvé.

Pour tous renseignements en français, n’hésitez pas à communiquer avec Micheline Bégin, représentante locale de l’Association au 613-679-8867. Ce sera peut-être l’appel téléphonique le plus payant jamais fait !