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le Mercredi 17 février 2010 0:00 Volume 27 Numéro 12 Le 17 février 2010

Alfred, Ontario ? une future capitale de l’horticulture écologique?

Alfred, Ontario ? une future capitale de l’horticulture écologique?
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Les lecteurs assidus d’Agricom ont sans doute remarqué qu’un nouveau chroniqueur s’est ajouté à l’équipe. Michel Lachaume est un intarissable passionné d’horticulture et de variétés de fruits. Pas vraiment de celles que l’on trouve dans les grandes surfaces, mais des meilleures et des plus savoureuses qui n’y sont pas souvent.

Ces bonnes variétés de légumes savoureux et ces bons cultivars de fruitiers, ils ne se trouvent pas facilement !

Si bien que Michel et ses partenaires du monde entier sont à concocter le projet d’établir un réseau d’amélioration et de multiplication de ces variétés.

Avec l’Internet, la communication est facilitée. C’est d’ailleurs grâce à ce réseau que Michel a accompagné le célèbre hybrideur Tom Wagner en Europe pour donner des conférences sur l’hybridation et la création de nouvelles variétés (voyez le liens vers un autre article d’Agricom, en bas de page).

Michel, en hybrideur passionné qui a visité des centaines de pépinières dans sa vie, voit dans Alfred la « capitale horticole et agricole de l’Est ontarien ».

Pour lui, les Serres Charbonneau et les Serres Quenneville sont de précieux collaborateurs et un atout pour la communauté. On y retrouve, dit-il, des variétés et des espèces de grande qualité que l’on ne retrouve même pas dans les grands centres. C’est sans parler des prix « imbattables », selon Michel, par rapport à ce que l’on paie de Rockland à Ottawa.

Les deux entreprises ont accepté de collaborer avec Michel pour offrir à la population des variétés exceptionnelles. L’an dernier, elles ont offert des plants de tomates rares et non disponibles normalement dans le commerce; préparés à partir de semences que seul les connaisseurs s’échangent d’habitude entre eux.

Pour Michel qui, en tant qu’hybrideur a accès aux banques génétiques du monde entier, l’avantage pour les gens est qu’il peut y puiser du matériel exceptionnel dans les banques génétiques, le multiplier et, grâce aux serres collaboratrices, le distribuer dans la population.

Plusieurs des variétés sur lesquelles Michel travaille seront bientôt disponibles commercialement au pays, en Europe et aux USA. Alors pourquoi pas les essayer à la maison d’abord’ Un petit melon d’Alfred ?

Encouragez ces entreprises francophones locales. Sachez désormais que vous aurez, à chaque année, droit à de plus en plus de variétés exceptionnelles et naturellement résistantes aux maladies, avec ce bon vieux goût d’antan imbattable.