La Ferme Saunders
Bien connue dans l’Est ontarien depuis des décennies, la ferme Saunders est devenue le lieu de prédilection des adeptes de l’Halloween en 1992, soit 18 ans après que Bill et Anne Saunders, deux enseignants, aient emménagé dans une ferme de 100 acres à Munster au sud-ouest d’Ottawa.
Avec juste une petite promenade en foin hantée et une seule maison hantée, la ferme Saunders a ouvert son premier festival d’automne en octobre 1992. Aujourd’hui, Saunders accueille l’un des plus grands festivals d’Halloween du pays avec FrightFest: « Sept attractions hantées à vous glacer le sang, c’est la soirée ultime pour les goules. Faites durer le plaisir avec des tyroliennes, des jeux d’arcade, des Jumbo Jumpers et des spectacles sur scène en direct », expliquent les propriétaires.
La Ferme Proulx
En octobre, la Ferme Proulx devient le théâtre macabre de Skreamers, une maison hantée de deux étages divisée en trois sections. La ferme, qui se targue d’être la plus hantée de l’Est ontarien, inclut aussi la randonnée dans la Forêt mystérieuse. Tous les profits de Skreamers vont directement au Club Kiwanis, partenaire de l’événement, pour améliorer la vie des personnes vivant à Orléans et les communautés environnantes.
Skreamers, en opération en soirée les fins de semaine d’octobre, est recommandé pour les clients plus matures. Les propriétaires de la Ferme Proulx soulignent que les activités et l’admission en octobre à la ferme le jour sont complètement distinctes de Skreamers.
« La famille Proulx exploite cette ferme familiale à Cumberland depuis 1920, lorsque notre grand-père, Napoléon, en a fait l’achat pour établir une ferme typique de ce temps », expliquent les propriétaires.
« Maintenant, dans notre quatrième génération, La Ferme Proulx offre quelque chose pour tous les âges. Lorsque les érables rougissent et perdent leurs feuilles, les citrouilles pleins les champs nous indiquent que déjà que la saison chaude se termine. Et lorsque le dernier de nos amis effrayants a quitté pour l’année, nous mettons en place nos lumières de Noël pour un dernier festival en décembre. »
Légendes ou…?
Que l’on croit ou non aux fantômes, il existe quelques légendes d’esprit hantant des fermes ontariennes, et ces histoires de morts… ont la vie dure. En voici quelques-unes.
Située dans le comté d’Essex à peu près 25 km au sud de Détroit au Michigan, Amherstburg serait le site d’une ferme abritant une femme sans tête que l’on peut voir les nuits de brouillard marcher le long du chemin Texas. Elle aurait perdu sa tête dans un accident sur la ferme et la cherche depuis. L’ancien propriétaire serait devenu fou et aurait abandonné la ferme, inhabitée depuis.
Champ bordant le chemin Old Scugog, à un kilomètre de la ville de Hampton. Novembre 2008. Deux hommes en voiture observent deux femmes marchant dans le champ près du chemin, habillées à la mode des années 1800. Leur image est transparente. Il s’agirait des « Hampton Ladies », dont l’existence aurait été signalée quelques années plus tôt.
Une maison de ferme située à Stouffville, en banlieue de Toronto, est semble-t-il hantée par le mauvais sort jeté par une femme à une époque non spécifiée. L’histoire veut qu’un homme qui habitait sur cette ferme avec ses deux garçons a un jour accueilli une femme pour l’héberger. Mais les rumeurs ont circulé que l’homme avait une relation inappropriée avec la dame. Sa réputation ternie, elle aurait alors jeté un sort sur l’homme et ses deux enfants, les condamnant à mourir de manière dramatique.
Peu après, le père s’est suicidé, l’un des fils s’est pendu dans sa chambre et l’autre fils est mort empoisonné. Il semble que tous les couples qui ont vécu depuis dans cette maison de ferme se seraient séparés ou seraient morts dans des circonstances étranges…
(Source: Toronto & Ontario Ghosts)
IJL – Réseau.Presse – Agricom