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Kevin Vallier croit que le nom Agritourisme Ontario décrit mieux le mandat de l’organisme.
Le premier mandat à l’ordre du jour en 2025 sera la tenue d’un sondage auprès de ses membres pour avoir un portrait de l’industrie agrotouristique telle qu’elle est présentement, et ce qu’elle deviendra d’ici les cinq à dix prochaines années.
Reflet de la réalité
« Je pense que le choix du nouveau nom, Agritourisme Ontario, reflète davantage ce que nous sommes, ce que nous faisons », indique le directeur exécutif de l’organisme, Kevin Vallier. « Notre mandat est de promouvoir l’industrie agrotouristique et c’est ce que le nom affiche clairement maintenant. »
Et comment se porte l’industrie agrotouristique? « C’est justement pour avoir un portrait de la situation aujourd’hui et comprendre les tendances qui marqueront les cinq à dix prochaines années que nous comptons réaliser une étude en 2025 », dit-il. « Où sont situées ces entreprises et quelle importance ont-elles, c’est ce que nous voulons établir. »
Rappelons qu’en novembre 2022, la Fédération de l’agriculture de l’Ontario avait mené un sondage auprès d’un peu moins de 500 répondants. Du nombre, plus de 40% ont indiqué vendre des produits à valeur ajoutée, allant de la boulangerie et de la laine aux conserves et plats préparés, et 38% ont répondu que même s’ils n’offrent pas actuellement d’expériences agrotouristiques sur leur ferme, ils envisageraient de le faire.
Offensive marketing
Par ailleurs, à partir d’une enveloppe de 345 000$ sur trois ans, AO veut également soutenir une stratégie de marketing et une campagne de sensibilisation aux visites de fermes, ainsi que d’offrir des ateliers de développement professionnel, des webinaires et des événements pour ses membres.
« J’aimerais développer un outil que les familles pourraient consulter pour trouver sous un même toit toutes les informations sur les entreprises agrotouristiques ontariennes, le chemin pour s’y rendre, les tarifs, l’accès à la billetterie, les activités et les opportunités éducatives qu’on y trouve », révèle M. Vallier.
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L’agrotourisme constitue une activité familiale enrichissante.
En français?
Interrogé par Agricom sur l’importance qu’AO accorde aux agriculteurs francophones de la province, Kevin Vallier reconnaît que l’organisme n’est pas parfait, mais il souhaite voir davantage de services bilingues être offerts.
« J’habite Niagara et dans la région de Welland, il y a des francophones qui pourraient se joindre à nous, mais je pense qu’ils ne le font pas parce qu’ils ont la perception que tout se fait en anglais. J’aimerais pallier ce problème et recruter davantage de francophones partout dans la province », assure le directeur.
Une manière d’atteindre cet objectif pourrait être au travers d’un partenariat avec l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO). La présidente du conseil d’administration, Renée-Claude Goulet, verrait d’ailleurs l’initiative d’un bon œil: « Nous pourrions certainement en faire la promotion (du sondage) dans nos réseaux sociaux et dans notre infolettre! Ce genre d’information est très important pour avoir une meilleure vision stratégique de comment continuer à appuyer le développement économique rural franco-ontarien. »
Par ailleurs, Mme Goulet estime qu’Agrotourisme Ontario est assurément un organisme avec lequel l’UCFO voudrait s’associer dans les années à venir. « Leurs priorités s’inscrivent dans le développement rural, qui est un des volets importants pour l’agriculture en français en Ontario et pour faire rayonner les producteurs et produits de chez nous. En se liant à d’autres organismes qui partagent nos valeurs et nos missions, on peut souvent parvenir à en faire plus », croit-elle.
IJL – Réseau.Presse – Agricom