La Maison familiale rurale franco-ontarienne (MFRFO) a une nouvelle directrice générale depuis le 17 août dernier: Louyse Côté, qui habite à St-Eugène-de-Prescott.
Rejoint par Agricom durant une journée des plus fébrile, à une semaine de la rentrée des élèves, Mme Côté était enchantée du défi et privilégiée d’être à la barre d’une telle institution.
Parlant du projet de la MFRFO: « Quel coup de génie », s’exclame-t-elle. Elle trouve que ce genre d’établissement s’impose et elle a été conquise dès qu’elle en a appris un peu plus sur la formule MFR en visitant son site Internet: une formation en français, dans un milieu discipliné, avec cette belle ouverture sur le monde pratique.
Mais comment une dame née à Sherbrooke, une urbaine d’origine comme elle se décrit, s’est retrouvée un jour à diriger la première Maison familiale rurale de l’Ontario?
Après la fermeture du cabinet d’avocat en droit criminel international de Montréal pour lequel elle a travaillé jusqu’en 2001, Mme Côté a senti l’appel de la campagne et de ses grands espaces.
Comme beaucoup d’autres, elle a amorcé un tournant de carrière radical.
Dans les débuts, elle a offert ses services à des agriculteurs de St-Eugène, a fait de la tenu de bureau pour l’un d’entre eux, mais bien vite, elle s’est intéressée à ce qui se passait à l’étable et au champ.
C’est ainsi que cette dame de la ville s’est vue offrir du travail à l’extérieur (bien que n’ayant pas conduit de tracteur, elle a opéré le bulldozer de la ferme et façonner des champs) et elle a participé à toutes les tâches à l’intérieur de l’étable, sauf la traite elle-même.
Louyse Côté a ensuite pris une solide expérience de travail sous la barre d’un conseil d’administration au sein d’un organisme de logement social, en plus de l’expérience tout aussi enrichissante de la recherche sans fin de financements qu’exigent de petits organismes.
Des expériences, il va sans dire, qui lui seront forts précieuses dans son nouveau rôle de directrice à la MFRFO.
Objectif : Atteindre la vingtaine d’élèves
La nouvelle directrice aura à relever de beaux défis à faire face dans cette institution qui débute tout juste sa deuxième année d’opération.
Un de ceux-ci sera de doubler le nombre d’élèves pour atteindre le nombre plus confortable de 20.
Mme Côté espère pouvoir rester au moins dix ans à la barre de la MFRFO, pour ensuite pouvoir prendre une retraite bien méritée.
Signalons qu’un élève de la première année de la MFRFO, Maxime Gauthier, a obtenu son diplôme et qu’il continuera ses études en technologie agricole cet automne au Campus d’Alfred.