Les fermes canadiennes d’un océan à l’autre devront prendre le virage vert d’ici 2005 sous la pression des marchés et l’influence de leurs pairs, a affirmé jeudi le ministre canadien de l’Agriculture, Lyle Vanclief.
«Mon objectif est que chaque ferme canadienne ait un plan (de respect) environnemental d’ici 2005», a déclaré le ministre lors d’un discours devant l’Union des producteurs agricoles, en levant le voile sur le volet environnemental du Plan d’action que les ministres de l’Agriculture canadiens ont préparé depuis l’été.
Il a ajouté que «la façon dont nos aliments sont produits est tout aussi importante que leur salubrité et leur qualité». «Notre plan d’action aidera à développer et à perfectionner des mesures de gestion de l’environnement à la ferme. Il garantira que nous prenons tous les mesures nécessaires pour protéger la qualité des sols, de l’eau et de l’air, ainsi que la biodiversité», a-t-il précisé.
Ces certifications, qui respectent les critères ISO 14001 (International Standard Organization), imposent entre autres des normes pour respecter l’environnement, favoriser la récupération et limiter l’utilisation d’engrais et de pesticides.
Le ministre Vanclief a indiqué que de telles certifications environnementales ne pourraient être imposées aux agriculteurs canadiens, mais a ajouté que diverses pressions pourraient jouer en faveur d’un plus grand respect de l’environnement.
Selon le ministre, près de la moitié de nos produits agricoles sont vendus sur les marchés internationaux.
Nous serions, en outre, l’un des plus grands exportateurs de produits de porc au monde. «Nous savons que les produits de la ?feuille d’érable? se vendent très bien grâce à nos efforts et à notre réputation de producteur d’aliments salubres et de qualité».