À 19 ans, Sabrina Vachon est passionnée d’agriculture. Elle étudie au collège La Cité, à Ottawa, en production animale et grandes cultures. Elle combine ses compétences apprises sur les bancs d’école avec celles acquises sur le terrain. Depuis quelques années, elle travaille à la ferme avicole Burnbrae située de l’autre côté de la frontière ontarienne. À une dizaine de minutes seulement d’où elle habite — North Lancaster — près de Green Valley dans l’Est ontarien.
« Depuis que je suis jeune, j’ai toujours voulu travailler à la ferme. » — Sabrina Vachon
Sabrina se dit motivée par l’idée d’être la relève agricole dont la communauté a désespérément besoin. Elle rêve d’avoir sa propre ferme laitière. Cette réalité s’est consolidée lorsqu’elle est entrée à l’école : « Quand j’ai commencé mon cours au collège La Cité, il y a avait seulement cinq canadiens dans mon programme. »
Ses études lui ont ouvert les yeux sur le réel travail de la ferme laitière. Ce qui l’a surprise c’est « à quel point c’est de l’information! Moi je pensais que c’était juste travailler les champs et traire les vaches. » Le savoir qui intervient dans la gestion des champs et d’animaux est beaucoup plus vaste qu’elle le croyait.
Malgré tout, la jeune femme est plus motivée que jamais. Quand on lui demande la charge de travail qu’une ferme représente lui fait peur, elle répondu du tac au tac : « Non, pas pantoute. »
Sabrina Vachon ne craint pas les défis, bien au contraire. Quand on lui demande pourquoi les vaches plutôt que les oiseaux, elle répond ceci :
« Ce sont de gros animaux, ça demande plus de travail physique, c’est le fun. »