C’est l’essentiel des éléments qui ressortent du rapport annuel de l’organisme, et présenté à ses membres lors de l’assemblée générale annuelle tenue le 28 mars dernier dans le décor d’AgriCité, au Collège La Cité d’Ottawa. L’UCFO n’a également pas manqué d’exprimer son désaccord face au projet de loi 97, qui prévoyait l’affaiblissement de la protection des territoires agricoles en faveur du développement immobilier.
Femmes aux commandes
« Nous avons choisi de nous associer à Agricultrices du Québec dans le cadre du programme Dimension E pour le codéveloppement professionnel et la mise en place de mentorat pour les agricultrices canadiennes », souligne la présidente du CA de l’UCFO, Renée-Claude Goulet. « Notre programme AgriMentor sert à aider les nouvelles entrepreneures à s’établir en les jumelant à d’autres femmes déjà rendues à un stade plus avancé de leur carrière. Jusqu’à présent, le programme a beaucoup de succès! »
Les jeunes ne sont pas en reste. Dans sa présentation aux membres, la directrice générale de l’UCFO, Roxanne Lormand, a vanté le nouveau partenariat avec le ministère de l’Éducation de l’Ontario: « C’est un projet d’élaboration des ressources pédagogiques sur la littératie alimentaire qui viendra bientôt se conclure. Il permettra à l’UCFO de consolider sa présence en éducation, particulièrement auprès des élèves des écoles primaires francophones de l’Ontario », se réjouit-elle.
L’avenir
Le recrutement des membres reste un défi, à l’heure où plusieurs fermiers francophones prennent leur retraite. L’organisme compte renforcer les services aux membres et espère pouvoir séduire les éleveurs et agriculteurs du nord et du sud en particulier, afin d’améliorer sa représentativité au niveau provincial. Présentement, 58% de ses membres sont des entreprises agricoles, 38% sont des membres réguliers, 18% sont retraités et 2% seulement proviennent de la relève.
IJL – Réseau.Presse – Agricom