le Samedi 2 novembre 2024
le Mercredi 21 juin 2023 10:26 Agriculture

La camerise, le premier fruit à pousser dans le Nord

Mitch Deschatelets de Leisure Farms devant des plans de camerises. — Photo : Gracieuseté de  Mitch Deschatelets de Leisure Farms
Mitch Deschatelets de Leisure Farms devant des plans de camerises.
Photo : Gracieuseté de Mitch Deschatelets de Leisure Farms
Le 25 juin, la journée internationale de la camerise, on célèbre le premier fruit à voir le jour dans la région de North Bay en Ontario. Résistant au froid, l'un des petits fruits les plus riches en antioxydants favorise aussi notre microbiote. La camerise gagne en popularité!
La camerise, le premier fruit à pousser dans le Nord
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Plan de camerises

Photo : Gracieuseté de Mitch Deschatelets de Leisure Farms

Mitch Deschatelets de Leisure Farms à Sturgeon Falls a opté pour les camerises par défaut. Mais devant leur popularité, il en est très satisfait: « Je regardais pour avoir d’autres fruits. Le bleuet domestique n’est pas assez résistant pour passer les hivers dans notre région. La camerise est résistante au froid, jusqu’à -7 degrés. Au début personne ne connaissait cela. Avec le marché et la ferme, ainsi que la promotion sur les réseaux sociaux, les gens ont appris à la connaître. Elle a gagné en popularité! »

Les initiatives locales ont aussi aidé à propager la bonne nouvelle. « Le lait frappé avec les camerises de Riv chip stand avec notre nom sur les produits a aussi aidé.   

En juin, on sera avec les camerises au Marché à North Bay pour vendre le premier fruit de la région! »

Un casseau de camerises

Photo : Gracieuseté de Mitch Deschatelets de Leisure Farms

Un grand besoin de main d’oeuvre

La camerise doit être manipulée avec soin et prend un certain temps à être cueillie. À la ferme les Fruits du Poirier, cela prend 15 jours à 5 personnes. Chez Leisure Farms, les 20 employés sont mis à contribution. « On est en pénurie de main d’oeuvre, surtout lorsque les fraises débutent, on a de la difficulté à fournir, » explique Mitch Deschatelets. « Mais pour la première cueillette de la camerise, ça va. On a une marge de profits pour cueillir des camerises à la main, ça limite pour la vente en gros. On garde les yeux ouverts pour se procurer une récolteuse pas trop chère! »

Pour Robert Poirier de La ferme les Fruits du Poirier à St-Eugène, il s’agit du premier été complet avec la récolteuse. « Les rangs n’étaient pas assez larges pour la récolteuse, donc on a essuyé une perte en agrandissant, mais on va être plus productif. On espère pouvoir ramasser les groseilles, le cassis, les aronias, les framboises et les gadelles (groseilles à grappe) avec la récolteuse. Si les oiseaux ne mangent pas tout bien sûr!»

La Ferme fabrique aussi du cuir camerise, l’un de leurs meilleurs vendeurs. « Le cuir de fruits savoureux et sucré est fabriqué sans autres ingrédients que la camerise et le miel. Que ce soit pour une bouchée rapide ici et là, ou pour ajouter dans les boîtes à lunchs des enfants, nos cuirs feront à coup sûr un délicieux régal que vous ne trouverez nulle part ailleurs. »

Et Michel Villeneuve des Vergers Villeneuve and Blueberry Farm à Saint-Pascal-Baylon fait même du vin avec le fruit. Les possibilités sont infinies avec la camerise!

IJL – Réseau.Presse – Agricom