« Nous ce qu’on fait, c’est qu’on va utiliser du carton qu’on va étendre entre les rangs de jardin et on va mettre de la paille par-dessus, » mentionne Danik Forgues, propriétaire de la ferme Albert et Forgues. C’est une technique apprise à l’aide d’un collaborateur pour la plantation d’ail et cela permet une élimination complète des mauvaises herbes. La paille contrairement au foin ne germera pas, explique-t-il. Mais cette technique ne fonctionne pas avec tous les types de semences. Par exemple, pour les patates qui ont de grosses racines, ça demande l’utilisation de machinerie telle que le « weed eater » souligne-t-il.
Bien sûr, les techniques à l’ancienne existent toujours. Les mauvaises herbes à l’intérieur du jardin sont enlevées à la main ainsi qu’à la pioche. « Il y a aussi les vaches qui vont réussir à faire une bonne job », explique Danik.
Plusieurs facteurs peuvent augmenter la quantité de mauvaises herbes. Vicky Gerard Bergeron, employée à la ferme, Jardins Bergeron Gardens, explique : « […] on met notre compostage dans le champ et quand qu’on met de l’engrais tout pousse là-dedans ! ».
La température joue, également, un grand rôle. La chaleur, la pluie, etc. contribuent à l’augmentation des mauvaises herbes, explique-t-elle. La question à se poser est : y a-t-il plus ou moins de mauvaises herbes cette année, comparativement aux autres années ? Selon Vicky, il y en a un peu plus cette année. « Au début de la saison, il a fait extrêmement chaud […] là je parle au mois de juin et au mois de mai il a fait extrêmement chaud et il n’a pas plu […] ». En d’autres mots, la pluie et le beau temps ne riment pas toujours avec absence de mauvaises herbes.
Ce ne sont pas les trucs et astuces qui manquent. Bien que la nature soit imprévisible, il est possible de la contrôler avec l’usage de techniques et de connaissances.
IJL – Réseau.Presse – Agricom