« Si je recule, il y a plusieurs années […] nous faisions des présentations un peu partout pour promouvoir l’agriculture surtout auprès des Premières Nations », se rappelle Mireille Morin, propriétaire et épouse de Marcel Rheault de la Distillerie Rheault. « Et ça a tombé juste comme ça, en donnant une présentation avec le directeur d’agriculture Canada qui nous a semé la «graine» qui nous avait dit: « celui qui fait des produits à valeurs ajoutées est sur la bonne route […] celui qui produit de la vodka est bien parti ! » en discutant avec lui de grains, etc. Alors on s’est dit que ça serait une bonne idée peut-être de partir une distillerie ! »
« Nous avons fait beaucoup de recherches puisque nous ne nous attendions pas à avoir ça ! Nous avons fait beaucoup de voyages pour tenter d’avoir plus d’expertises. […] Nous sommes allés aux États-Unis […] Par la suite, nous sommes allés un peu plus dans l’Ouest américain pour étudier afin de fabriquer nos fameuses liqueurs » explique Mireille Morin.
Des voyages et des études qui ont assurément porté fruit. « Nous allons du grain jusqu’au verre ça c’est sur ! Notre but est de faire des produits exceptionnels. Nous sommes très consciencieux dans la production de nos produits. Nous ne faisons pas des produits juste pour faire des produits. […] Nous demandons la perfection », mentionne Mireille Morin.
« Notre vodka a remporté plusieurs prix, dont un en 2017 à Londres en Angleterre. Nous avons remporté le prix des quatre meilleures vodkas au monde, dont le meilleur au Canada […], meilleur produit fait en Ontario par la LCBO, un prix d’excellence en agroalimentaire par le gouvernement de l’Ontario », raconte Mireille Morin.
Au niveau de la quantité d’alcool produite, « cela dépend de la demande, premièrement. Ça ne fonctionne pas 12 mois par année […] ça va dépendre de ce que je fais, si je fais du whiskey […] je sors environ 300 litres par semaine ». Le procédé s’effectue en plusieurs étapes et demande un certain temps. Cela est variable d’un alcool à un autre, précise Marcel Rheault, propriétaire de la Distillerie Rheault.
Les appareils utilisés sont composés de colonnes de rectification et d’alambic qui permettent le procédé de distillation de l’alcool. « Tout mon équipement provient de l’Allemagne. Dans ce temps-là, lorsque j’ai commencé il n’y avait pas d’appareils comme ça au Canada ! La production que ça fait, c’est phénoménal et c’est, également, très fiable », explique Marcel Rheault.
Des appareils de qualité, des savoir-faire exceptionnels ainsi qu’un grand amour pour l’eau-de-vie font de la Distillerie Rheault une entreprise unique en son genre. Un p’tit whiskey, ça vous dit ?
IJL – Réseau.Presse – Agricom