Le débat doit reprendre prochainement sur le projet de loi C-13 à la Chambre des communes et la National Farmers Union (NFU), rappelle les dommages irréversibles que ce projet va causer à la réputation du Canada comme grand marchand mondial de grains de qualité.
« Ce projet de loi ne doit pas passer, lance Stewart Wells, le président national de l’organisme agricole. Cette loi qui amende la Loi sur les grains du Canada pourrait coûter des dizaines de millions de dollars annuellement aux agriculteurs au pays, tout en menaçant les normes de salubrité et de qualité des exportations de grains du Canada ».
Ces montants s’expliquent par les dépenses supplémentaires qu’auront à faire les céréaliculteurs quand le gouvernement Harper aura terminé de « détruire » les tests indépendants qui sont présentement effectués par la Commission des grains.
« Mais quels que soit les montants qui seront alors dépensés en plus par les agriculteurs, les tests effectués ne seront pas plus considérés comme crédibles et non-biaisés par les acheteurs internationaux de grains canadiens », dit M. Wells.
La Loi C-13 abolirait l’exigence que la Commission canadienne des grains protége l’intérêt public.