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le Mercredi 3 août 2011 0:00 Volume 28 Numéro 22 Le 3 août 2011

Les producteurs espèrent de meilleurs jours

Les producteurs espèrent de meilleurs jours
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Durant la saison de croissance 2009, le dépérissement des plants a commencé à causer des pertes commerciales importantes dans la production de tomates de transformation en Ontario. Bien que les répercussions économiques du dépérissement n’ont pas été précisément évaluées, les producteurs et les transformateurs ont exprimé beaucoup d’inquiétude à ce propos.

Le dépérissement des plants serait le résultat de l’action de plusieurs pathogènes et facteurs environnementaux qui interagissent entre eux. Un des champignons du sol associé avec cette maladie complexe est aussi présent depuis de nombreuses années dans d’autres régions productrices de tomates de transformation du globe. La maladie de la racine liégeuse, qui semble être l’agent causal dominant, est plus grave en sol plus froid. Ce genre de dépérissement des plants, avec une conséquence commerciale importante, n’a été constaté que tout récemment en Ontario. 

« En 2009, les températures fraîches du sol au moment de la plantation pourraient avoir augmenté l’incidence de la racine liégeuse et le dépérissement qui s’ensuivit, disent Phil Richards et Karl Evans, coprésidents de la Ontario Tomato Research Institute (OTRI). Cela a entraîné des répercussions économiques importantes dans tout le secteur de la tomate de transformation. »

Pour régler ce problème, la OTRI a entrepris un projet de recherche comprenant une série d’essais au champ afin d’étudier des solutions possibles. Grâce à un financement de 224 789 dollars du Programme canadien d’adaptation agricole (PCAA), l’Institut a confié à Frank Marks, Ph.D., conseiller en recherche chez Ontario Processing Vegetable Growers, la coordination des nombreux projets entrepris pour examiner le dépérissement des plants de tomate.

Un de ces projets est dirigé par Steve Loewen, spécialiste de l’amélioration génétique des cultures et professeur au Campus Ridgetown de l’Université de Guelph, et par George Lazarovits, Ph.D., écologiste du sol chez A&L Canada Biologicals. Ces derniers ont utilisé le greffage de plants de tomate dans le but de détecter des différences au niveau des caractéristiques des racines. Le chercheur Lazarovits a aussi mis au point un test de dépistage qui permettra aux producteurs de déterminer les champs les plus vulnérables en se servant d’échantillons de sol.

« La réduction de l’incidence du dépérissement des plants de tomate aidera à obtenir des rendements plus constants de tomates de transformation de grande qualité, ce qui sera à l’avantage autant des producteurs que des transformateurs, déclare Jim Rickard, président du Conseil de l’adaptation agricole (CAA). Ce projet contribuera à maintenir la compétitivité à long terme et la durabilité du secteur de la tomate de transformation de l’Ontario. »