À Vankleek Hill, André Ouimet peut se flatter d’avoir réussi un coup d’éclat avec son labyrinthe de maïs qui souligne le 150e de la Confédération canadienne. Disposés sur une surface de près de 7 acres, les motifs soulignent cet anniversaire avec brio. Une vue aérienne fournie par le fier propriétaire de Ouimet Farms Adventure en témoigne.
« Ça faisait une couple d’années qu’on en parlait. On voulait faire quelque chose de très spécial pour le 150e », explique M. Ouimet. Inauguré un jour avant le 1er juillet, date anniversaire du Canada, le labyrinthe a connu un vif succès sur la toile. Rendu au 5 juillet, il avait été visionné 66 000 fois sur Facebook et nombreux sont les curieux qui passent devant la ferme. Le labyrinthe ouvrira le 27 juillet alors que le maïs sera arrivé à maturité.
Un travail de moine
Sans GPS, armé de son rotoculteur attelé au tracteur, André Ouimet a compté les rangs, les enlevant selon les calculs réalisés à partir d’un dessin fait à l’aide d’un ordinateur.
« C’est vraiment du calcul et des mathématiques, la vieille bonne méthode. Chaque ligne du dessin représente un rang. Après ça on embarque et on compte .»
Pour accomplir ce projet, il lui a fallu une vingtaine d’heures. L’an dernier, il lui avait fallu une quarantaine d’heures pour produire une image à l’effigie de la microbrasserie Beau’s All Natural, l’un des fleurons agroalimentaires de ce village, et la précédente aussi.
« C’est l’expérience qui commence à rentrer. »
Producteur de grandes cultures, de maïs sucré et de citrouilles, André Ouimet semble avoir des projets qui foisonnent de toute part. Il a transformé sa vieille grange qui présentera des objets et outils d’antan à l’intérieur, un musée, et à l’extérieur prendront place les étals d’un marché champêtre, dès l’ouverture de la saison, en même temps que le labyrinthe ouvrira ses portes.
Les visiteurs repéreront aussi facilement l’endroit grâce à son silo, l’un des cinq à arborer une gigantesque murale dans le cadre du projet Popsilos. C’était là un circuit dont il voulait absolument faire partie et dont il est très fier.
Avec son fils Maxime, sa conjointe Julia Fortin et ses deux filles Natasha et Madeleine, il est toujours bien épaulé pour réaliser ses ambitions. C’est d’ailleurs son fils qui l’a convaincu de revenir aux grandes cultures.
« Quand t’as été élevé dans l’agriculture, ce n’est pas quelque chose qui se perd. C’est une maladie.»