le Samedi 12 octobre 2024
le Mercredi 2 octobre 2024 11:53 Éducation

Bourse de l’UCFO: de la traite au traitement

Caroline souhaite venir en aide aux producteurs et pouvoir optimiser leur efficacité, ainsi que leurs profits.
Caroline souhaite venir en aide aux producteurs et pouvoir optimiser leur efficacité, ainsi que leurs profits.
Originaire d’Embrun, dans l’Est de l'Ontario, Caroline Pasquier aurait pu se contenter de prendre la relève sur la ferme familiale Troitrèfles, une ferme laitière et de grande culture où pousse du maïs, du blé et du foin. Mais la jeune femme de 24 ans avait d’autres plans: devenir médecin vétérinaire.
Bourse de l’UCFO: de la traite au traitement
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La fière franco-ontarienne Caroline Pasquier a obtenu une bourse d’études 1 000$, gracieuseté de l’UCFO.

Récemment, la soirée Cultivons l’avenir de la relève organisée par l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO) a permis à l’étudiante de recevoir une bourse d’études soulignant sa performance académique.

Se payer la traite

C’est vers l’âge de 13 ans que Caroline a commencé à travailler sérieusement à la ferme et faire la traite était une pratique avec laquelle elle était déjà familière: « Lorsque j’avais trois ans environ, je jouais dans l’étable pendant que ma famille faisait la traite », explique-t-elle. 

Vivre sur une ferme était une expérience qu’elle qualifie d’incroyable. Dès son jeune âge, elle savait que travailler en agriculture plus tard était un incontournable. Au fil du temps, son intérêt pour les sciences et la médecine s’est développé et décide de jumeler ces deux passions afin de devenir vétérinaire, spécifiquement pour les vaches laitières.

« Je m’intéresse particulièrement à la chirurgie bovine, à la gestion des vaches en transition, ainsi qu’à la santé et à la gestion des veaux laitiers », indique Caroline. Elle prévoit de participer au progrès de la recherche en gestion laitière et aux innovations technologiques agricoles. 

L’étudiante est également fascinée par les technologies avancées de reproduction. Elle désire améliorer la génétique des troupeaux laitiers et leur longévité. « J’ai l’intention d’obtenir une certification en transfert d’embryons et en fécondation in-vitro, afin de développer ce service dans la clinique dont je ferai partie. »

Partir pour revenir

Caroline est candidate au doctorat en médecine vétérinaire au Collège vétérinaire de l’Ontario, situé à Guelph. Durant ses études, elle s’est déplacée à quelques reprises pour participer à des stages, notamment aux États-Unis.  Elle obtiendra son diplôme en juin 2025 et débutera par la suite son emploi en tant que vétérinaire aux Services vétérinaires de l’Est ontarien.

D’ailleurs, elle n’hésite pas à souligner l’importance pour elle de revenir dans son coin de pays, puisque sa langue maternelle, le français, lui tient à cœur. « Ç’a toujours été mon but de travailler en français et de continuer à faire partie de ma communauté agricole franco-ontarienne », dit-elle. La bourse d’études de l’UCFO rend Caroline heureuse et fière de sentir ainsi le soutien de sa communauté face à ses objectifs futurs.