« Elles sont calmes et assez timides », mentionne Eddy Haasen, propriétaire de la ferme Haasen Farms Ldt à Timmins. « Avec plus de 250 vaches à s’occuper, il faut être en mesure de bien les nourrir, qu’elles soient dans un bon environnement de vie et surtout, il faut avoir un bon sens de la gestion ! Lorsqu’elles atteignent deux ans, elles sont prêtes pour la traite. Dans une journée, je produis environ 3 800 litres de lait à l’aide de robots. Je ne procède donc pas à la traite manuelle des vaches. »
Grâce à l’avancement de la technologie, traire les vaches est devenu une tâche beaucoup moins exigeante comme c’était le cas autrefois. « À la ferme, nous avons une machine qui fait la traite des vaches 5 fois par jour sans même qu’on ait à la toucher et qui soigne en même temps , explique Trevor Cunning, propriétaire de la ferme Starhill Farms Ltd. Cet appareil permet, par le fait même, d’évaluer la qualité du lait en identifiant le niveau de protéine, de matière grasse, etc.
« Ça me permet d’avoir une grande flexibilité, d’aller à l’extérieur, de faire autre chose. Je viens justement de revenir du chalet que j’avais loué pour une semaine ! C’est certain qu’il doit y avoir quelqu’un pour superviser quelques fois par jour, mais ça nous permet quand même de faire ce genre de choses depuis que nous avons introduit les robots », poursuit Trevor Cunning.
Comme toute technologie, il y a certains désavantages. « C’est sûr et certain que c’est une technologie et il n’y a rien de parfait ! Avec les «sensors», ça peut déclencher les alarmes. Par exemple, si à deux heures du matin l’alarme se met à sonner, je dois me lever et aller vérifier ! » commente Trevor Cunning.
« Pour être en mesure de faire la production ainsi que la vente, il faut se procurer un permis que l’on appelle «quota». Si nous n’avons pas de quota, nous ne pouvons pas vendre le lait au risque d’avoir des infractions […] », continue Trevor Cunning.
Afin de bien maîtriser l’art de la production laitière, les vaches ont besoin d’un environnement de vie saine ainsi que d’une bonne alimentation. Le producteur quant à lui, a besoin d’un sens aiguisé de l’organisation et de responsabilité. Il suffit maintenant de mélanger le tout et de se verser un verre de lait.
IJL – Réseau.Presse – Agricom