« Dans ce domaine, la proximité avec nos éleveurs est importante », indique le vice-président de l’entreprise, Christian Gonthier. « Avoir une meunerie à North Lancaster nous permet de servir rapidement notre clientèle sur tout le territoire allant d’Ottawa à l’ouest, jusqu’à la frontière avec le Québec à l’est. »
La meunerie compte sur la présence d’employés qui compte jusqu’à une trentaine d’années de service à cet endroit. L’emploi local est une valeur chère aux Meuneries Mondou.
Silos branchés
La première nouveauté qu’a proposée l’entreprise à son arrivée est l’implantation d’un système intelligent pour évaluer la quantité de nourriture dans les silos de ses clients.
« Il n’était pas rare qu’un éleveur nous appelle à la dernière minute un vendredi parce qu’il allait être à court d’aliments dans ses silos. Ça mettait sous pression l’équipe de la meunerie et ça entraînait du voyagement de camions à moitié pleins. Aujourd’hui, des capteurs permettent de signaler cinq jours à l’avance l’atteinte du point de remplissage », dit-il.
Selon M. Gonthier, cette approche diminue le stress chez les employés, élimine le besoin de faire des heures supplémentaires et libère l’éleveur d’une préoccupation, tout en réduisant la production de CO2 par le transport.
« C’est un exemple parmi tant d’autres qui permettent de nous définir comme entreprise qui a comme mission d’apporter des solutions innovantes, durables et rentables pour les producteurs agricoles, afin de les aider à atteindre leurs objectifs de rentabilité et de pérennité », souligne l’agronome de formation.
Une affaire de famille
Bien que Les Meuneries Mondou opère pas moins de huit places d’affaires au Québec et maintenant en Ontario, cette société n’en garde pas moins sa dimension humaine.
« C’est une entreprise familiale fondée à Mirabel en 1956 et la troisième génération de la famille Mondou poursuit les opérations de nos jours », souligne le vice-président. « On ne veut pas que la croissance, débutée en 1989, nous fasse perdre nos valeurs humaines. Ce sont ces valeurs qui nous aident à garder nos employés longtemps. »
D’ailleurs, M. Gonthier affirme que la croissance tous azimuts ne fait pas partie des plans. « Disons que nous sommes à l’écoute des opportunités d’affaires, sans être acheteur à tout prix. La meunerie de North Lancaster a une capacité de production qui est loin d’être atteinte. On cherche plus à accroître nos parts de marchés qu’à accroître le nombre d’usines qu’on possède. »
IJL – Réseau.Presse – Agricom