La météo assez clémente depuis le début du printemps traite bien les producteurs de foin dans l’Est-Ontarien. Jean-Pierre Lavigne, producteur laitier, avait déjà fait une première coupe de foins à la fin du mois de mai.
Rejoins mercredi après-midi, monsieur Lavigne affirme qu’il aurait pu couper cette semaine son foin, si ce n’était de l’orage qui s’était abattu sur la région.
Le producteur prévoit être capable de faire 4 coupes de foins dans son été si tout va bien. Il explique ce succès par une pousse rapide du foin dû à un climat juste assez sec, sans maquer d’eau. Lavigne s’estime chanceux puisque « nous, on a tous manqué les gros orages ».
La récolte du foin, ou fenaison, se fait en 3 étapes. Il faut faucher cette herbe, ce que fera la semaine prochaine monsieur Lavigne. Ensuite, le foin doit sécher. Le contrôle du taux d’humidité est essentiel. Si le foin ne sert pas à l’ensilage, son entreposage en ballot représente un risque d’incendie. Un foin trop humide peut déclencher rapidement des feux. Le foin commence à se décomposer et la chaleur qui émane des bottes ou des ballots peut déclencher des incendies spontanés grâce à l’oxygène.
Selon Agri-réseau, pour éviter ce risque, le foin sec devrait présenter un taux d’humidité de 2 à 4 %. Les propriétaires peuvent saupoudrer leur foin plus humide (15 à 20 % d’humidité) d’acide propionique qui est sans danger pour les vaches.