SAC recevra jusqu’à 3 534 174$ pour élargir ses réseaux de surveillance zoosanitaire et adapter le Système canadien de surveillance de la santé animale à une approche appelée Une seule santé. Il s’agit en fait de gérer et de prévenir des maladies par une approche globale qui reconnaît les liens entre la santé humaine, animale et environnementale. Elle favorise la collaboration entre plusieurs secteurs et domaines.
SAC vise à réduire au minimum les répercussions sur l’économie, la santé et le bien-être des éclosions potentielles de maladies chez les animaux d’élevage canadiens en améliorant la surveillance des maladies et l’échange d’information.
Plans d’urgence
SAC recevra également jusqu’à 5 000 000$ pour un deuxième projet visant à améliorer les pratiques de gestion des urgences. Les activités du projet comprennent l’élaboration de plans d’urgence exhaustifs, la formation du personnel de l’industrie et des producteurs partout au Canada, l’organisation d’ateliers éducatifs et la mise à l’essai de l’état de préparation de l’industrie.
Le secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Francis Drouin, indique que cet investissement permettra d’améliorer les capacités de gestion des urgences et de maintenir les normes déjà élevées en matière de bien-être des animaux.
« C’est une bonne nouvelle pour les communautés agricoles du Canada et pour la santé de nos animaux d’élevage. En investissant dans ces domaines, nous créons un secteur plus résilient pour l’avenir. »
Revoir les pratiques
Enfin, SAC recevra jusqu’à 4 809 235$ pour mettre à jour, modifier et examiner plusieurs codes de pratique. Ces codes sont des lignes directrices nationales relatives au soin et à la manipulation des animaux, qui aident à garantir des normes élevées en matière de bien-être des animaux. SAC veillera également à ce que l’ensemble du secteur soit informé des changements apportés aux codes.
L’annonce réjouit Colleen McElwain, directrice générale, Santé animale Canada: « Ce financement augmentera notre capacité de travailler avec nos membres et nos partenaires pour améliorer la planification et la préparation aux maladies animales exotiques, promouvoir des approches durables en matière de bien-être des animaux et renforcer nos capacités de surveillance des maladies. Grâce à la collaboration et à l’innovation, nous bâtissons une industrie plus résiliente et réceptive qui peut relever les défis actuels et futurs. »
Les maladies comme la grippe aviaire ou porcine, ou encore la maladie de la vache folle, ont eu des impacts importants sur l’économie canadienne, particulièrement au chapitre des exportations. Certaines maladies transmissibles aux humains doivent faire l’objet d’un dépistage précoce afin d’éviter leur propagation et leur impact sur la population.
IJL – Réseau.Presse – Agricom