Mais l’événement du mois de mars souffre de sa popularité et le Centre EY d’Ottawa, la plus grande surface intérieure disponible dans la région, ne suffit plus. « On a au moins une soixantaine d’exposants sur notre liste d’attente, mais il n’y a rien de plus grand », déplore Barry Dean, président du Ottawa Valley Seed Growers Association qui organise l’événement annuel. Évidemment, il y a de l’argent qui reste sur la table et des exposants qui rongent leur frein.
De tout
À circuler dans les corridors bardés de kiosques, on a vite l’impression que si un produit ou un service existe pour les fermiers, on le trouvera ici. De la plus petite bouteille de Vodkow (oui, une crème sans lactose mixée avec de la vodka) jusqu’aux machines agricoles plus grosses qu’un autobus, en passant par des services d’assurance, de comptabilité, des policiers du ministère des Transports, tout y est.
« C’est également l’endroit où sont choisis les meilleurs producteurs de semences de l’Est ontarien », souligne M. Dean. « Quand on grandit sur une terre, il n’y a pas un plus grand honneur que de voir son travail reconnu! »
À tout seigneur…
Sur place, vous pourrez aussi rencontrer des membres de l’équipe de l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO), pour qui l’événement annuel est un incontournable. « Malgré la majorité anglophone, on n’a qu’à tendre l’oreille pour entendre parler français ici, tant chez les visiteurs que chez les exposants », révèle la directrice générale Roxanne Lormand.
Les visiteurs ignorent parfois l’existence et le mandat de l’UCFO: « Ce sont des fermiers qui peuvent nous demander de l’aide pour avoir accès à des ressources en français, où qu’ils soient en Ontario. C’est une bonne façon pour nous de faire connaître l’Union et le journal Agricom! »
Le mentorat au féminin, l’appui en santé mentale, les bourses d’étude et l’aide au démarrage d’entreprise sont autant de sujets qui peuvent être abordés avec les représentants de l’UCFO.
IJL – Réseau.Presse – Agricom