Vous les avez probablement tous vus, soient en tour, en fosse ou en boudin, les silos font partie du paysage en campagne. Le contenant importe peu, c’est le contenu qui est précieux aux producteurs agricoles. Ces silos sont pour la plupart des réservoirs de nourriture pour animaux. L’ensilage est une méthode de conservation qui permet d’optimiser la valeur nutritionnelle de cette nourriture. Le retour du beau temps est le signe que la saison de l’ensilage est de retour.
En effet, les agriculteurs qui possèdent des bêtes, comme les producteurs laitiers, s’affairent à remplir leurs silos pour entreposer la nourriture qui leur est nécessaire à l’année.
Comme plusieurs producteurs laitiers du sud-est de l’Ontario, Jean-Pierre Lavigne a connu une bonne année l’an dernier et n’a pas passé à travers toutes ses réserves.
L’ensilage est l’action d’entreposer la nourriture comme la luzerne, mais aussi de faire fermenter ce foin. La fermentation est possible en créant un environnement coupé d’oxygène qui entame une sorte de décomposition de laquelle découle une acidification. Celle-ci permet de réduire la dégradation des protéines contenue dans la luzerne.
Les plus connus sont les fameux silos tour qui sont plus propice sur d’immenses fermes puisqu’elles peuvent contenir plus de nourriture au même endroit, mais aussi parce que la fermentation peut prendre plus de temps. Toutefois, le type de silo le plus répandu est les silos en fosse ou en couloir. Il s’agit d’une structure solide à 3 côtés avec une bâche posée au sol dans lequel on y entasse la future nourriture (du seigle, du foin, ou tout autre mélange de plantes). Une fois rempli, le couloir est recouvert d’une fine pellicule qui empêche l’oxygène de voyager. Cette pellicule étant très fine, elle est fragile et est recouverte d’une autre bâche noire, plus solide, mais plus respirant. Pour empêcher le vent de venir dégager les bâches, des flancs de pneu sont utilisés pour lester la couverture.