« La Conférence fait la promotion de l’agriculture bio et de sujets reliés à travers des ateliers éducatifs et des tables rondes, présente des produits et services lors du salon », explique la porte-parole de l’événement Stephanie Brunet. « C’est aussi une excellente opportunité de réseautage pour les participants. »
Changements climatiques
L’impact des changements climatiques sur l’agriculture sera un incontournable lors de la Conférence. Le jeudi 25 janvier, la table ronde sur les perspectives pancanadiennes de l’agriculture bio en période de changements climatiques sera d’ailleurs l’un des points-phares de l’édition 2024.
« L’auteur et agriculteur bien connu Jean-Martin Fortier fera partie du panel des quatre invités qui débatteront notamment des questions de résilience économique, de lutte à l’écoblanchiment (Greenwashing), l’état des importations, l’évolution du secteur dans le respect de ses racines et les effets de la standardisation de l’agriculture régénérative », précise Mme Brunet.
Le samedi 27 janvier, la Conférence met à l’horaire une seconde table ronde: « Les panélistes feront un survol des gestes nécessaires pour éloigner le système alimentaire moderne et notre société de la destruction écologique », souligne la porte-parole. « En bref, on ne parlera pas de simplement réarranger les meubles, mais plutôt comment pouvons-nous débarquer du Titanic qu’est l’agriculture industrielle et ramer vers un meilleur avenir? »
Le changement devra passer par un retour vers des entreprises agricoles plus petites et favorisant la diversité plutôt que la monoculture, un modèle devenu désuet selon le conférencier Jean-Marc Fortier: « Une agriculture diversifiée a plus de chance de traverser des changements météorologiques dans une même saison. L’autre défi est d’apprendre à capturer et stocker les eaux de surface, ce que les grandes cultures peuvent difficilement faire », dit-il.
L’ABC de l’agriculture biologique
L’événement ratisse large quant aux différents domaines faisant l’objet d’un atelier ou d’une conférence. De la culture hivernale aux coopératives agricoles en passant par la production bovine, les super pouvoirs des insectes et les meilleures pratiques pour élever des abeilles en milieu urbain, la programmation semble bien refléter les intérêts de la nouvelle génération d’agriculteurs et d’éleveurs biologiques.
Seul bémol: les quatre journées de conférences se tiennent uniquement en anglais, ce qui risque de tenir à l’écart les participants franco-ontariens qui sont moins à l’aise avec la langue de Shakespear. « Nous en sommes bien conscients », révèle Stephanie Brunet. « Nous ne sommes encore qu’un petit comité organisateur, mais offrir une partie de la programmation en français fait définitivement partie de nos projets futurs », dit-elle.
IJL – Réseau.Presse – Agricom